En Marche, propose une médiation de la société civile pour sortir de la grève

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Publié le 18/05/2017 à 8:38 - Mise à jour le 18/05/2017 à 8:38

Selon le référent d’En Marche, « Les enjeux sociaux économiques impactés par le conflit social sont d’une ampleur considérable. La première industrie du pays est frappée de plein fouet. Les conséquences directes et indirectes se chiffrent en plusieurs dizaines de millions (…) L’image de touriste dormant sur des lits de camps dans l’aérogare ainsi que celle de touristes poussant leurs valises sur les routes sont catastrophiques sur le plan de la réputation de notre destination ».
 
Reconnaissant que « le droit de grève est sanctuarisé par la constitution et plusieurs points de revendications soulevés par les grévistes constituent un contexte d’explication légitime », Heimana Garbett estime que  » L’industrie touristique pilier de l’économie du pays ainsi que les salariés en grève ont tout intérêt que le conflit se termine dans les plus brefs délais en bonne intelligence, dans la bienveillance, mais surtout avec le souci d’éviter une escalade dont l’issue serait ravageuse ».
 
« Peut-on raisonnablement prendre le risque d’enlisement ? » questionne-t-il.
 
Constatant que « Les parties ne  parviennent pas  à un accord en négociant entre elles exclusivement », il propose « d’organiser l’intervention  d’une tierce partie neutre composée d’experts issus de la société civile dont le rôle sera de faciliter les chances de succès des négociations ainsi qu’une sortie de conflit immédiate et respectueuse des intérêts de chacun ».
 
Pour ce faire, il compte adresser ce vendredi matin, une proposition en ce sens aux organisations syndicales, aux autorités de tutelle du pays ainsi qu’aux employeurs concernés.
 

Rédaction Web avec communiqué

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