En grève, les salariés de l’Équipement demandent la remise en place des visites médicales

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Une autre grève a démarré ce jeudi. Un préavis avait été déposé le 30 juin à la direction de l'Équipement. Après le décès de deux agents, les salariés demandent un suivi médical règlementaire. Des négociations sont en cours.

Publié le 06/07/2023 à 16:32 - Mise à jour le 06/07/2023 à 19:52

Une autre grève a démarré ce jeudi. Un préavis avait été déposé le 30 juin à la direction de l'Équipement. Après le décès de deux agents, les salariés demandent un suivi médical règlementaire. Des négociations sont en cours.

Selon nos informations, la majorité des grévistes sont employés au parc à matériel, totalement bloqué.

« Suite à deux décès de deux agents sur leur lieu de travail, nous avons saisi la direction pour avoir un bilan sur la situation du personnel et nous avons découvert que depuis plus de dix ans, ils n’ont pas de visite médicale », expliquait ce matin Cyril Legayic de la CSIP à nos confrères de Tahiti infos. C’est grave parce qu’aujourd’hui, je ne sais pas si les salariés de l’Équipement sont aptes ou non à leur travail. »

Le statut général de la fonction publique prévoit une visite médicale tous les cinq ans. Une visite « à caractère obligatoire » précise le statut. Selon le syndicaliste, l’un des agents décédé sur son lieu de travail « sortait d’une longue maladie. Il n’est pas passé devant la Sistra pour une reprise du travail. »

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Dans le préavis de grève, que nous nous sommes procurés, la CSIP demande donc d’assurer « dans les plus brefs délais les visites médicales obligatoires » des agents.

À la suite des deux décès d’agents sure leur lieu de travail, le syndicat réclame par ailleurs un « bilan de l’état de santé des agents de chaque subdivision », mais aussi de « répondre aux demandes formulées » concernant « la responsabilité de l’encadrement ». Et enfin, d’établir « un plan de reploiement des agents reconnus médicalement inaptes à poursuivre leur activité en partenariat avec les organisations syndicales représentatives au sein de la DEQ ».

Le chef de la subdivision territoriale de Tahiti est particulièrement visé par le préavis de grève. Le syndicat dénonce des prises de décision allant « à l’encontre des règles de sécurité », des situations « de conflit » ou encore une remise en question d’arrêts de travail.

Les grévistes s’opposent par ailleurs au transfert et à la mutation du personnel basé sur le site de Tipaerui.

Crédit : Sam Teinaore / Tahiti Nui télévision

« On va discuter, échanger, écouter les souhaits, les doléances des uns et des autres », a confié le chargé de communication du nouveau ministre de l’Équipement peu avant d’entrer en négociations. Je pense que tout le monde est dans un esprit de bonne volonté. On reste confiants » Une réunion est toujours en cours au moment où nous écrivons.

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