Le couple a eu deux enfants, deux filles, Maybel et Nell. Mais ils ont gardé leurs projets de voyage. « C’était comme une évidence pour nous de faire le tour du monde et peut-être, pourquoi pas plusieurs fois et vraiment aller à la découverte des gens, du vrai. Ce n’était pas l’idée du touriste qui manque de conscience. C’est vraiment se laisser complètement porter et surprendre par le voyage et les rencontres. Du coup, on a attendu que les filles grandissent un peu (8 et 5 ans). »
La petite famille a dû prendre des dispositions avant le grand départ. Claire, thérapeute, travaille à son compte. Son mari a quitté l’aéronautique pour devenir photographe et gagner en indépendance. « Dès le moment où il s’est permis d’être photographe, c’était (le tour du monde, NDLR) quelque chose de beaucoup plus envisageable et ça devenait complètement cohérent avec nos deux métiers. Moi, thérapeute, mon but est d’aider les gens à développer leur potentiel et à réaliser leurs rêves par de multiples outils. Et lui avec la photographie, il peut à présent partager sa vision des choses et montrer l’humanité à tous ceux qui souhaitent voir ses photos. »
> « Donner à nos filles une vraie découverte de notre monde »
> La Polynésie, « un rêve »
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La petite famille se rendra donc à Hawaii, en Nouvelle-Zélande, en Australie puis éventuellement en Nouvelle-Calédonie et ensuite, c’est sûr, en Polynésie française avant de rejoindre l’île de Pâques et enfin, l’Indonésie. « Ce sont pour nous que des endroits de rêve où nous aimerions vivre. Donc on s’est dit allons voir, allons découvrir les richesses de ces endroits. Peut-être qu’on reviendra chez nous, peut-être pas… »
La Polynésie, plus qu’une étape de leur voyage, est un véritable rêve pour cette famille : « la Polynésie nous attire depuis toujours Benjamin et moi. Nos filles aussi parce qu’on leur a beaucoup montré des images et ça leur parlent énormément. On a envie de découvrir la culture qui nous touche peut-être plus qu’une autre. On a envie d’apprendre, de comprendre l’histoire des Polynésiens et de découvrir ces îles, mais sans chercher, juste se laisser porter. »
> L’environnement, au coeur de leur voyage