En 2022, la production hydroélectrique explose le compteur

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Ces derniers jours, le ciel est chargé de pluie, mais ces conditions météorologiques ont au moins une vertu : limiter les rejets de gaz à effet de serre grâce à la production hydroélectrique.

Publié le 16/01/2023 à 16:30 - Mise à jour le 24/01/2023 à 9:35

Ces derniers jours, le ciel est chargé de pluie, mais ces conditions météorologiques ont au moins une vertu : limiter les rejets de gaz à effet de serre grâce à la production hydroélectrique.


En raison d’une pluviométrie soutenue, l’année 2022 est en effet la seconde meilleure année de production hydroélectrique avec 200 GWh produits, après l’année exceptionnelle de 2010 et ses 218 GWh. C’est ce qu’indique Marama Nui, filiale d’EDT.

Ces bons résultats sont liés à plusieurs facteurs :

  • Une pluviométrie soutenue tout au long de l’année ;
  • Une excellente disponibilité des ouvrages (99,85 % hors arrêt programmé) ;
  • La mise en service de Putu Uira qui permet d’écouler plus d’hydroélectricité la nuit et le week-end ;
  • La souplesse du fonctionnement de la centrale Punaruu au gasoil (vs Fuel) qui améliore la complémentarité entre le thermique et les énergies renouvelables ;
  • Le savoir-faire et la forte implication des personnels de Marama Nui 24h/24h et 7 jours sur 7.

La performance des barrages de Tahiti aura ainsi permis d’éviter l’importation de 12 500 tonnes de gasoil, assure Marama Nui. Soit plus de 30 000 tonnes de CO2 qui n’ont pas été rejetés dans l’atmosphère. La production hydroélectrique représente environ 40% de la production globale de Tahiti.

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