Edouard Fritch: « Je suis ici pour montrer l’importance que j’attache à la problématique de la formation, qui nécessite une attention particulière pour que l’on puisse travailler sérieusement sur l’employabilité de nos jeunes. »
L’employabilité, c’est ce qui a poussé ces 14 jeunes à venir en métropole. Ils ne sont là que depuis lundi dernier mais sont déjà motivés à l’idée de commencer cette formation, malgré l’éloignement et le changement d’environnement.
Kaimuna Tumahai est bien déterminé à réussir, « On est pas venu ici pour rien. On va aller jusqu’au bout. On va s’accrocher, même si avec l’éloignement c’est assez difficile. La famille nous manque, le pays aussi. Mais, c’est un mal pour un bien. » Malgré le déracinement, les deux promotions précédentes ont réussi haut la main. Tous ou presque sont diplômés.
Pour Oliver Herout, directeur adjoint des Ressources Humaines, « Le niveau de ces jeunes est remarquable, à la fois d’adaptation par rapport à un niveau métropolitain, voire même pour certains, supérieur ».
La rentrée c’est lundi prochain. En attendant de visiter la capitale ce week-end, les futurs agents de maintenance emmènent les parisiens au fenua le temps d’un Haka.
Le haka des étudiants polynésiens