Economie maritime locale : des aménagements du port envisagés

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Publié le 30/09/2015 à 16:00 - Mise à jour le 30/09/2015 à 16:00

Avec l’ouverture du nouveau canal de Panama en juin 2016, les armateurs feront naviguer des cargos toujours plus gros. La passe de Papeete, ainsi que son quai de déchargement, ne sont actuellement pas adaptés pour ces nouveaux cargos et navires de croisière. Le risque est qu’ils pourraient alors supprimer leurs escales sur le territoire. Les conséquences possibles sont  la disparition de certaines lignes maritimes, l’arrêt de l’importation de denrées alimentaires européennes, la hausse des coûts, et des contraintes supplémentaires. 
 
Ce jeudi, le président de la Polynésie française, Édouard Fritch annonçait un investissement de 10 milliards pour les projets d’aménagements. Dans ce contexte il a soulevé une question sur les garanties que ces aménagements apporteraient, sur la venue des cargos et leur intérêt commercial à desservir la Polynésie. Avec un tel investissement, rien ne doit être laissé au hasard. Le président du Pays demande que toutes les alternatives soient examinées lors des échanges. Toute possibilité de transport de marchandises par les États Unis, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande doit être analysée pour évaluer l’impacte sur l’économie de la Polynésie française.
 
Pour Gérard Siu, le président du Cluster maritime, l’investissement est indispensable pour l’avenir économique de la Polynésie française. L’importance de ces tables rondes est que chaque acteur privé ou public soit une force de propositions face aux problématiques posées.
 
Tous ces nouveaux paramètres obligent à repenser le modèle économique maritime local. L’idée est de construire une stratégie de développement sur le long terme qui ne peut se réaliser sans un travail collectif.  Les rencontres  sur la stratégie de modernisation du port autonome de Papeete réunissent donc les armateurs, transitaires, importateurs, organismes de représentation des entreprises, chambre de commerce, représentants du port et d’organismes parapublics, experts en environnement, acteurs du tourisme maritime, représentants de l’État et du Pays.
 
La restitution des tables rondes, ce vendredi, permettra de lister les points d’accord, les méthodes et les outils à mettre en place. Les communications à établir ainsi que la feuille de route à suivre dans ce projet. 

Rédaction web

Discours de Édouard Fritch, le président de la Polynésie française

Discours de Gérard Siu, le président du Cluster maritime

Programme des deux journées de réunion

1er Octobre :
8h00 Discours du Président du Pays
8h10 Discours du Président du CMPF
8h20 Rappel des problématiques en enjeux
       – Rappel des grands choix stratégiques portuaires pour le Pays
       – Impacts et conséquences prévisibles sur l’économie polynésienne
       – Analyse SWOT – Rappel des objectifs de la rencontre
       – Présentation des tables rondes et des modalités de travail.
9h00 Tables rondes 1ère Partie 10h20 Pause
10h30 Tables rondes 2nde Partie
12h00 Clôture des tables rondes

2 Octobre :
14h00 Restitutions et présentation des feuilles de routes
15h00 Interventions officielles et débats (établissements, services, cabinets)
16h20 Formalisation des feuilles de routes thématiques
16h40 Engagements partagés et rétro-planning de mise en oeuvre
17h00 Cocktail de clôture

Cinq tables rondes sont organisées :
1. Infrastructures et adaptation portuaire à l’ouverture du nouveau canal de Panama
2. Optimisation et aménagements de l’espace portuaire
3. Opportunités, risques et menaces liés à l’environnement
4. Harmonisation des systèmes d’information des pôles logistiques portuaires
5. Gouvernance portuaire 
 

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