Un marathon fitness était organisé, des danses du feu… mais aussi un concert du groupe de rock Shedlight. Le public était invité à payer sa place en déchets recyclables.
Des habitants de Punaauia tenaient également des ateliers. Cheyenne Turi de Vaiopu, montrait par exemple comment fabriquer des bougies écologiques. De l’eau, de l’huile, un flotteur et une mèche… « ça dure une heure, ça dépend de la longueur de la mèche », a-t-elle expliqué au micro de Tahiti Nui Télévision. « Ça nous permet de recycler. Là c’est un bocal à café qu’on a recyclé et décoré. (…) On montre aux enfants qu’avec peu de choses nous pouvons faire de grandes choses et en même temps faire des économies ».
Ailleurs à Tahiti et dans les îles, les restaurateurs étaient invités à se joindre à l’événement en organisant des dîners aux chandelles. « Nos lumières sont éteintes, les passants voient les bougies et par curiosité, ils entrent », a témoigné une restauratrice. « Je suis venue exprès avec ma famille. On est passés devant, on a vu que tout était éteint avec les bougies. ça a un côté romantique », a raconté la cliente d’un restaurant à Tahiti Nui Télévision.
L’événement Earth hour, lancé pour la première fois en 2007 en Australie, a lieu chaque année, partout dans le monde. Chacun est invité à éteindre les lumières pendant une heure pour marquer son attachement à la protection de la planète. « Le symbole c’est d’éteindre ses lumières pendant une heure pour la planète (…) Au-delà de ça, on a travaillé sur le tri des déchets (…), sur la journée de l’eau, ne pas gaspiller l’eau potable. Il y a plein de messages qu’on essaie de faire passer auprès de la population », explique Jerry Biret. « L’environnement ce n’est pas aussi rébarbatif, aussi « chiant » que ça. Ce sont des petits gestes simples au quotidien que l’on va devoir répéter tous les jours. Et si tous ensemble on le fait, on aura trouvé la solution. »
Jerry Biret, promoteur de Earth hour Tahiti