Drame à la Maroto : les recherches s’arrêteront vendredi

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Quatre jours après la crue survenue dans la vallée de la Maroto, les trois enfants et la mère de famille sont toujours portés disparus. Malgré un dispositif toujours conséquent, les recherches restent infructueuses. Sur place, les équipes mobilisées ne baissent pas les bras. Elles ont reçu, dans l’après-midi, la visite du haut-commissaire et du président du Pays, venus soutenir les familles.

Publié le 09/11/2022 à 19:18 - Mise à jour le 10/11/2022 à 9:33

Quatre jours après la crue survenue dans la vallée de la Maroto, les trois enfants et la mère de famille sont toujours portés disparus. Malgré un dispositif toujours conséquent, les recherches restent infructueuses. Sur place, les équipes mobilisées ne baissent pas les bras. Elles ont reçu, dans l’après-midi, la visite du haut-commissaire et du président du Pays, venus soutenir les familles.


Sous l’eau et sur les berges, ils cherchent inlassablement : les professionnels appuyés par de très nombreux bénévoles continuent à passer la rivière et ses abords au peigne fin. Ils ont encore une fois parcouru le site du lieu de l’accident jusqu’à l’embouchure. « On a couvert à peu près tout le spectre de l’endroit où les victimes pourraient se trouver, aussi bien le volet maritime que le volet terrestre. Pour l’instant, il n’y a pas de piste à explorer » indique Jérémy Poussac, officier à la direction de la protection civile.

À l’entrée de la vallée, les familles et leurs proches attendent toujours. Elles ont reçu la visite cet après-midi du haut-commissaire et du président du Pays, tout juste rentré d’un déplacement aux Australes pour l’un, et d’une mission en métropole pour le second. « Je suis allé voir bien évidemment la famille pour les réconforter, leur dire qu’on pense à eux dans ces moments difficiles. Je leur ai également dit que les recherches se poursuivraient jeudi et vendredi, des recherces aériennes aussi via les drones de la gendarmerie du GIGN, des recherches terrestres via les sapeurs pompiers et les gendarmes. Nous continuerons les recherches jusqu’à vendredi, après, malheureusement, nous serons obligés d’arrêter parce que les conditions atmosphériques vont de nouveau se dégrader et parce qu’il sera dangereux pour quiconque d’aller se promener ou même de faire des recherches à cet endroit. L’eau sature les sols, et à la moindre précipitation, la route redeviendra très dangeureuse. Donc je demande à chacun d’être prundent » déclare Eric Spitz, haut-commissaire de la République en Polynésie française.

Ce mercredi soir, une nouvelle veillée de prière sera organisée à l’église Sainte Anne, et un office religieux aura lieu le lendemain, au même endroit.

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