Il n’y avait plus de places dans le couloir du centre de transfusion du Taaone ce mardi matin. Cela n’était pas arrivé depuis longtemps. En cause : la journée mondiale du don de sang et une population polynésienne qui donne plus facilement. « Le Polynésien par définition est un homme généreux, c’est quelqu’un de sympathique, d’affable il aime son prochain. Quand je les appelle au don ils viennent massivement », confie Dr Broult, en charge du centre.
Si cette journée est exceptionnelle, Dr Broult souhaiterait que les donneurs se manifestent plus souvent. Une nécessité depuis avril 2015 puisque la Polynésie est indépendante et ne s’approvisionne plus en métropole. » Je transfuse plus de 7000 poches par an en cancérologie, en chirurgie, en obstétrique. J’approvisionne également les 3 dépôts de sang celui des Marquises, de Raiatea et de Moorea. Toute la population est alimentée en produit sanguin, personne n’est lésé », a rajouté le responsable du centre de transfusion.
Ce mardi matin, il y avait 50 personnes en deux heures seulement. Ce qui correspond à 2 jours de production standard. Une satisfaction pour le service. Mais attention à ne pas trop en produire, car un globule rouge au bout de 42 jours, s’il n’est pas transfusé sera jeté.
Parmi les plus grands donneurs, il y a une majorité de quinquagénaires. Il va falloir assurer la relève.
Si cette journée est exceptionnelle, Dr Broult souhaiterait que les donneurs se manifestent plus souvent. Une nécessité depuis avril 2015 puisque la Polynésie est indépendante et ne s’approvisionne plus en métropole. » Je transfuse plus de 7000 poches par an en cancérologie, en chirurgie, en obstétrique. J’approvisionne également les 3 dépôts de sang celui des Marquises, de Raiatea et de Moorea. Toute la population est alimentée en produit sanguin, personne n’est lésé », a rajouté le responsable du centre de transfusion.
Ce mardi matin, il y avait 50 personnes en deux heures seulement. Ce qui correspond à 2 jours de production standard. Une satisfaction pour le service. Mais attention à ne pas trop en produire, car un globule rouge au bout de 42 jours, s’il n’est pas transfusé sera jeté.
Parmi les plus grands donneurs, il y a une majorité de quinquagénaires. Il va falloir assurer la relève.
Rédaction Web (Interview Manava Tepa)