« Il faut faire tout un travail de reconnaissance des espèces pour voir vraiment à quelle espèce on a à faire dans le lagon, explique-t-elle. Ensuite toute la partie écologie pour comprendre comment elle fonctionne, comment elle agit, pour pouvoir mieux appréhender le phénomène de prolifération et vraiment déterminer si on a à faire à une prolifération de ces espèces. »
« On pourrait les utiliser comme alimentation animale dans l’aquaculture par exemple, comme une alternative aux antibiotiques, précise-t-elle. Ça permettrait de booster un peu leur système immunitaire pour qu’ils puissent se défendre face aux bactéries ou autres. Ou en cosmétologie pour des crèmes anti-âge. Ça a des propriétés antioxydant, donc elles peuvent être utilisées dans énormément de crèmes pour la peau par exemple. »
Ce mercredi à 9 heures, la jeune femme présentera une synthèse de son travail à un public qu’elle espère nombreux et curieux. Car « les algues, c’est quelque chose que les gens ne connaissent pas vraiment. On néglige souvent les algues dans le lagon. On s’intéresse vraiment beaucoup aux coraux. Et le fait de pouvoir partager ma recherche et donner envie aux gens d’aimer ce que j’aime moi, c’est ça qui me motive à faire ce que je fais. »