Les réunions des trois instances ont notamment permis à la section Polynésie de d’inviter plusieurs exports polynésiens dans leurs domaines afin d’intervenir sur des thèmes intéressant particulièrement les élus locaux.
Lors de la Commission de l’éducation, de la communication et des affaires culturelles (CECAC), présidée par Laurent Wherli, membre de la section Suisse de l’APF, Heiura Itae-Tetaa, présidente de la French Tech Polynésie, a ainsi réalisé une présentation sur les enjeux des réseaux sociaux, Eric Tournier, directeur général de l’éducation et des enseignements, est intervenu sur le bien être des élèves à l’école, Christian Morhain, inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional, a abordé le sujet de la persévérance scolaire et de l’insertion professionnelle et enfin Mirose Paia, maître de conférences en Langues et littérature polynésiennes à l’Université de la Polynésie française, a réalisé une intervention sur le thème « Jeunes, Culture et Langue : Entre rupture et continuité ». D’autres sujets comme l’éducation en temps de pandémie ont notamment été examinés.
À l’occasion du Réseau des jeunes parlementaires, présidé par Pascal Sawa, membre de la section Nouvelle-Calédonie de l’APF, Yann Ching, directeur général de la société Vini Vini, a présenté son activité de pêche hauturière et ses méthodes de pêche durable. Yves Doudoute, président de l’association Haururu, est quant à lui intervenu sur la pratique ancestrale du « Rahui » permettant aux Polynésiens de protéger l’environnement. Les membres
de ce Réseau ont également consacré un atelier à l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques à destination des (futurs) jeunes parlementaires et a terminé ses travaux par la présentation du projet « Le train des mémoires » auquel la jeune étudiante polynésienne Hinerava Bassez a participé il y a quelques mois.
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Les membres du Réseau des femmes parlementaires, présidé par Maryse Gaudreault, élue de la section Québec de l’APF, ont abordé diverses thématiques telles que « les femmes actrices de paix et de reconstruction », sujet sur lequel Françoise Schepmans, députée du Québec, est intervenue, ou encore « le changement climatique et son impact sur les femmes et les filles », un thème exposé par Nadine Jalabert, conseillère au Congrès de Nouvelle-Calédonie. Avant la clôture des travaux, les femmes parlementaires ont assisté à une présentation du Conseil des femmes de Polynésie française, de ses actions à Tahiti et dans les îles éloignées de Polynésie française et du centre d’accueil à visée éducative pour femmes et du projet spécifique « Te pu o te hau », proposée par Minarii Galenon, présidente du Conseil des femmes, de Miresa Buchin, 3ème vice-présidente du Conseil des femmes et de Rowena Tuhoe, directrice du Centre d’hébergement d’urgence Tuianu Le Gayic – Te Pu o te hau.
Après deux jours de travaux, d’échanges et de débats, qui ont permis aux parlementaires de poser le cadre de chaque thématique et d’émettre des préconisations, la procédure législative va se poursuivre par la rédaction de rapports ou de résolutions qui seront amenés à être adoptés par le Bureau de l’APF lors de son Assemblée plénière annuelle. Ces travaux pourront ensuite donner lieu à une réglementation adaptée dans chaque pays membres de l’APF.
Les travaux se poursuivront le jeudi 21 avril avec une journée d’atelier de travail du Réseau des femmes parlementaires sur la mise en place d’une politique cadre pour lutter contre les violences faites aux femmes dans les parlements. Les membres du Réseau des jeunes parlementaires et la CECAC visiteront quant à eux le site archéologique et le village Te Pū fa’au’i i te hīro’a tumu mā’ohi situés à Papenoo.