Deux femmes élevées au rang de chevalier de l’ordre de Tahiti Nui

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Publié le 08/03/2019 à 11:10 - Mise à jour le 08/03/2019 à 11:10

La cérémonie s’est déroulée vendredi 8 mars après-midi, dans les jardins de l’Assemblée de la Polynésie française, en présence notamment du président du Pays Edouard Fritch, de la ministre de la Famille, Isabelle Sachet, de la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, de la ministre de la Modernisation de l’administration, Tea Frogier, de la sénatrice Lana Tetuanui, et de la députée Nicole Sanquer.

Fauura Bouteau et Irmine Tehei ont été reconnues pour leur engagement dans leurs domaines respectifs par la remise des médailles de l’ordre de Tahiti Nui.

Irmine Tehei est au service de tous et engagée au rayonnement de la femme polynésienne, sur le fenua et dans le Pacifique. Elle est une femme de cœur, une femme d’action, une femme engagée. Irmine a démarré dans la vie active en tant qu’animatrice culturelle, puis bibliothécaire à la maison des jeunes et de la culture à l’OTAC. Elle a ensuite été directrice de centre aéré, et chef de cabinet du ministre de la solidarité et de la famille. Elle a été à l’initiative de la création de l’association de consommateurs Te Tia’ara pour aider les familles en difficulté dans les logements sociaux qu’elle accompagnait. Aujourd’hui, elle est présidente de l’Union des femmes francophones d’Océanie et membre de l’Union des femmes catholiques. De son engagement au service des autres, dans sa paroisse auprès de son mari le diacre Albérique Tehei, sa foi la guide et constitue le pilier de ses actions pour des familles unies.

Fauura Bouteau est une passionnée par la culture des orchidées et des anthuriums au départ. Les années 80 ont marqué un tournant dans sa vie. Elle commence alors à « bricoler » à la demande des colliers pour s’occuper, comme elle dit. Par plaisir puis par nécessité, ce passe-temps devient très vite un métier. Douée de ses mains et ayant des qualités artistiques, elle devient créatrice de bijoux et réinvente le coquillage. Elle a fait de sa passion un vrai métier. De son expérience, de son passé, de son long séjour loin de son Pays, elle tire son inspiration. Formée à Tahiti et dans les îles, elle a accompagné de nombreux jeunes dans ce secteur d’activité. Membre active de la CCISM, elle s’investit pour amener le monde de l’artisanat vers une démarche d’entreprenariat. Elle préside depuis de nombreuses années deux associations qui valorisent et promeuvent l’artisanat et la bijouterie d’art polynésiens. Ces associations ont été le tremplin de nombreux artisans et artistes polynésiens.

– Avec communiqué de presse

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