Evasan, offre de soins, numérique, ou encore médicaments onéreux : dans chaque table ronde, on se rencontre, on se parle et on liste des pistes d’amélioration, avec une attention particulière pour les dépenses de santé et le déficit de l’assurance maladie. « Effectivement la branche santé est une branche très importante, confirme le directeur de la CPS Vincent Fabre. On l’a évoqué, elle représente un budget de plus de 60 milliards. Et surtout c’est un budget qui est en constante augmentation. Donc si on veut pérenniser notre système de santé et améliorer la prise en charge des Polynésiens, il va falloir qu’on sécurise le financement de cette branche et qu’on trouve le bon équilibre entre la politique de santé, la qualité de l’offre de soins et en même temps les financements. »
Du côté des participants dont Frédéric Dock, président du Medef fait partie, il n’y a plus de temps à perdre. La restitution des conclusions le 5 juillet devra déboucher sur des actions concrètes, comme prévu par la réforme de la PSG. « Il faut le rappeler. il y a 20 ans en arrière, on avait déjà fait des plans qui ne se sont pas forcément déroulés comme ils étaient prévus. Aujourd’hui je pense qu’il y a une véritable opportunité. Il y a un alignement des planètes comme ils disent, pour que les choses, les actions, enfin, se mettent en route. Et ces actions, elles vont de la prévention jusqu’aux soins bien sûr, mais aussi jusqu’à l’économie du système. «
Organisées à la demande notamment des syndicats de salariés, ces assises doivent surtout permettre de trouver des économies.
– PUBLICITE –
« Aller chercher des recettes c’est bien, dans la poche des Polynésiens, mais aussi il faut qu’on fasse, au niveau du CHPF, des hôpitaux, des pharmacies, il faut aussi qu’on trouve des économies à ce sujet-là », estime le président de la CSTP-FO Patrick Galenon.
L’enjeu est de taille pour assurer la survie d’un système qui permet de soigner près de 280 000 Polynésiens.