L’association Parent autrement a pour but de promouvoir une éducation bienveillante et respectueuse des enfants et de l’environnement. « Le terme de bienveillance éducative émerge de plus en plus. Je pense qu’aucun parent n’a envie d’être désagréable ou violent avec son enfant. Donc ils sont tous en recherche d’outils. Ce qui manque, c’est souvent les outils », explique Sara Aline, présidente de Parent autrement. L’association est donc là pour « démocratiser ces outils » pour une nouvelle forme d’éducation, sans violence. Et que les parents se rassurent : « Ce ne sont pas de grandes théories, ce sont des outils que tout le monde peut utiliser au quotidien, à tous les niveaux sociaux, tout le temps, qu’on travaille, qu’on ne travaille pas, qu’on soit fatigué ou pas. C’est vraiment des habitudes de vie, de communication à mettre en place avec les enfants », explique-t-elle.
Et pour ceux qui seraient sceptiques sur l’efficacité de ces méthodes, Sara Aline prévient : « On est sur un même terrain d’égalité (avec l’enfant, NDLR) mais ce n’est pas du laxisme. On fait très attention à ça. Ce sont des règles, fermes, mais respectueuses. Ce sont toujours des règles que l’on pose de façon « gagnant-gagnant ». (…) Même si je suis un adulte, je n’aime qu’on me tape, alors je ne tape pas mon enfant. J’aime qu’on m’explique les choses, donc j’explique les choses à mon enfant… »
Sara Aline estime qu’on est « un peu en retard » en métropole comme en Polynésie, sur les nouvelles méthodes pédagogiques et éducatives. Un retard dû à un manque de moyens financiers ? Si certains parents estiment que ces nouvelles méthodes peuvent coûter cher, pour Sara Aline « ce n’est pas une question d’argent. C’est une question de temps ». « C’est une question d’investissement, de volonté d’aller chercher les outils, de lire, de discuter. »
Sara Aline, présidente de l’association Parent autrement