Bien que les masques en tissu soient devenu un must, les masques de protection se vendent très bien depuis qu’ils sont à nouveaux disponibles en pharmacie. Vendue à 5 000 Fcfp la boîte de 50, les officines adaptent leurs techniques de vente, pour que tous puissent y avoir accès.
Lire aussi > Les masques en tissu pourront être vendus en pharmacie
« Beaucoup nous en demandent à l’unité pour en avoir à la semaine, pour faire leurs courses ou pour les grands-parents quand ils ont une course à faire à l’extérieur ou pour aller voir le médecin. Beaucoup nous en prennent à l’unité parce qu’ils n’ont pas forcément les moyens d’acheter une boîte entière d’un coup » explique Maeva Guérin, pharmacienne. « On a fait des petits sachets de 10 masques à 1 000 Fcfp. Les gens viennent toute la journée acheter des masques et des solutions hydro-alcooliques » ajoute Wenda Amo, employée.
Le coût de cet article très prisé dans le monde a explosé depuis le début de la crise sanitaire. Acheté par les grossistes à 3 850 Fcfp la boite de 50 pièces, elle est revendue à moins de 4 300 Fcfp aux pharmacies. Les marges des grossistes et pharmaciens ne dépassent pas les 15%. « Comme il y a plusieurs intermédiaires et qu’on paie le fret aérien qui a augmenté, du coup la marge est minime, mais ce n’est pas grave. On préfère pouvoir rendre service à la population et répondre aux diverses demandes » précise la pharmacienne.
– PUBLICITE –
Lire aussi > PPN : extension des types de masques dont le prix est encadré
Mais ces protections ne sont pas des masques chirurgicaux. Même si la norme CE n’y est pas apposée, l’importation est autorisée par les douanes françaises depuis le 27 mars et ils répondent aux normes AFNOR. « On a environ une protection de 75% pour ces masques type grand public. Ils permettent de protéger contre les projections, les postillons… dans l’atmosphère. C’est pour ça qu’il faut les changer régulièrement, toutes les 3-4 heures maximum » nous dit Maeva Guérin.
Le prix d’un masque de protection est fixé à 100 Fcfp, étant classé en produit de première nécessité (PPN). Et que l’on se rassure, les pharmacies disposent de suffisamment de stock pour satisfaire la demande.