À Papenoo, le maire délégué, Vetea Avaemai, lance un appel au gouvernement. « L’enrochement part dans la mer. Nous demandons au Pays s’il peut faire quelque chose », confie-t-il.
Certains habitants ont quitté leur foyer. « Ici les locataires sont partis la semaine dernière. On attend le propriétaire pour constater les dégâts », dit-il en montrant une habitation en bord de mer. « On a eu un voisin qui louait depuis des années. Il a déménagé la semaine dernière », raconte également Maite Pani.
Malgré la force de la houle, beaucoup ont construit en bord de mer il y a des années. « J’ai grandi ici depuis toute petite. Ce n’était pas comme ça il y a 20 ans. On peut dire qu’en 20 ans, la mer nous a pris 20 mètres de notre terrain. On ne pensait pas que 40 ans après il y aurait eu tout ça avec les changements climatiques et les enrochements », raconte Maite Pani.
Pour Vetea Avaemai, les habitants vont devoir reculer leurs constructions dans les terres. C’est ce qu’a fait Maite Pani. « Depuis 4 ans, on essaie de pousser notre construction vers l’intérieur. Mais je pense que d’ici 30 – 40 ans, on va perdre du terrain si on ne fait rien ».
Vetea Avaemai, maire délégué de Papenoo
Maite Pani, habitante de Papenoo