Des exercices de sauvetage en mer pour intervenir en cas d’urgence

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Ce mardi matin, au large de Punaauia, pêcheurs, policiers et marins, ont participé à un entrainement. C’est le premier de l’année pour acquérir de nouvelles compétences afin d'être prêt à intervenir en cas d’urgence.

Publié le 11/02/2020 à 15:49 - Mise à jour le 12/02/2020 à 13:31

Ce mardi matin, au large de Punaauia, pêcheurs, policiers et marins, ont participé à un entrainement. C’est le premier de l’année pour acquérir de nouvelles compétences afin d'être prêt à intervenir en cas d’urgence.

Sur un voilier, un membre d’équipage a chuté et s’est blessé dans la cabine. En coordination avec le JRCC, les bénévoles de la station de sauvetage de Faa’a s’apprêtent alors à porter secours à l’équipage. L’exercice permet de vérifier les procédures acquises par ces volontaires, demandeurs de formation en secourisme. « Il y a des pompiers, des policiers, la plupart du personnel du FEPSM dont 80% sont des pêcheurs… Ils ont la plupart une base sur la formation de secouriste, de prévention » explique Vairaaota Banner, instructeur de secourisme.

À bord, la prise en charge du blessé n’est pas simple. L’espace est très confiné. L’utilisation d’une barquette est nécessaire dans le scénario.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Cette mise en situation permet aux secouristes d’acquérir les bons gestes. L’exercice les confronte aussi aux difficultés d’intervention à bord d’un bateau de plaisance. « L’espace sur le bateau et la chaleur, c’est difficile. (…) Il faut s’exercer, car on ne sait pas ce qu’il peut se passer au large » confie William Faaruia-Perry, sauveteur bénévole de la Fédération d’Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer (FEPSM).

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Le propriétaire du voilier et d’autres marins participaient à cet entrainement aujourd’hui, qui est un bon moyen pour réviser des procédures d’urgence. « Cela permet de pouvoir réagir correctement en situation réelle. Il ne faut pas attendre qu’un problème arrive » déclare Florent Gachod, participant à l’exercice.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

En cas d’intervention réelle, ces sauveteurs bénévoles sont les yeux et les oreilles du JRCC. Ils sont souvent les premiers à intervenir. « Le plus important, c’est de pouvoir intervenir même dans des situations compliquées et dans les meilleures conditions possibles pour que la victime ou la personne blessée soit prise en charge comme il faut et qu’elle puisse se rétablir au plus vite » nous dit Fabien Dumoulin, secrétaire général de la FEPSM.

À l’issue de cet exercice, des rectifications seront apportées pour améliorer les acquis, si nécessaire.

Depuis 2009, la Fédération d’Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer est un soutien logistique certain aux moyens de l’État. Elle compte 115 bénévoles.

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