Les élèves cinquième devront exposer leurs connaissances et construire une maquette de la station d’épuration. « Ils voient les processus avec une démarche expérimentale dans le cours de chimie, et en technologie, à l’issue de la visite, ils réaliseront une maquette. Ils devront en élaborer la conception, ensuite ils feront un assemblage d’une maquette qui simule les différents processus de traitement des eaux usées dans une station d’épuration comme celle que nous venons de visiter »
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La station d’épuration très automatisée fonctionne pour avoir un impact minimum sur l’environnement. Les boues traitées et séchées ne sont pas jetées. Elles servent d’engrais. L’eau dépolluée est utilisée pour l’arrosage public. La découverte in situ des infrastructures est aussi un outil pour les sensibiliser. « On a démarré le programme de visite pédagogique avec le public scolaire depuis un an depuis que la station est opérationnelle. Ça sert principalement à intégrer des notions de développement durable dans leur projet pédagogique. Cette station d’épuration bien sûr elle est performante d’un point de vue technologique, mais on peut aborder avec eux des sujets comme les énergies renouvelables avec le solaire qu’on utilise, le traitement de l’eau et la préservation de l’environnement. On aborde aussi des sujets comme la réduction des déchets grâce à l’énergie solaire et surtout la revalorisation des boues séchées hygiènisées, en engrais », détaille Heipua Kervella, ingénieure à la SEM Te ora no ananahi.
En octobre, il y a eu jusqu’à 3 visites scolaires par semaine dans cette station d’épuration moderne. Ces visites visent aussi à susciter l’intérêt des élèves pour ces métiers d’avenir. L’assainissement des eaux usées débute en Polynésie, et il y a encore beaucoup de travail à faire dans de nombreuses communes.