Des collégiens à la découverte de la station d’épuration de Papeete

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Publié le 26/10/2017 à 13:16 - Mise à jour le 26/10/2017 à 13:16

Ils ont étudié en classe de chimie le cycle naturel de l’eau, et en cours de technologie son usage domestique. Chacun de nous utilise quotidiennement environ 200 litres d’eau.  À la station d’épuration de Papeete, les collégiens d’Anne Marie Javoueh découvrent les différentes étapes pour nettoyer et traiter les eaux usées de la capitale. « La visite leur permet d’approfondir le travail réalisé en cours sur le cycle domestique de l’eau et plus particulièrement le traitement des eaux usées », explique Ronan Melscoet, professeur de technologie au collège Anne marie Javoueh à Papeete. 

Les élèves cinquième devront exposer leurs connaissances et construire une maquette de la station d’épuration. « Ils voient les processus avec une démarche expérimentale dans le cours de chimie, et en technologie, à l’issue de la visite, ils réaliseront une maquette. Ils devront en élaborer la conception, ensuite ils feront un assemblage d’une maquette qui simule les différents processus de traitement des eaux usées dans une station d’épuration comme celle que nous venons de visiter »

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La station d’épuration très automatisée fonctionne pour avoir un impact minimum sur l’environnement. Les boues traitées et séchées ne sont pas jetées. Elles servent d’engrais. L’eau dépolluée est utilisée pour l’arrosage public. La découverte in situ des infrastructures est aussi un outil pour les sensibiliser. « On a démarré le programme de visite pédagogique avec le public scolaire depuis un an depuis que la station est opérationnelle. Ça sert principalement à intégrer des notions de développement durable dans leur projet pédagogique. Cette station d’épuration bien sûr elle est performante d’un point de vue technologique, mais on peut aborder avec eux des sujets comme les énergies renouvelables avec le solaire qu’on utilise, le traitement de l’eau et la préservation de l’environnement. On aborde aussi des sujets comme la réduction des déchets grâce à l’énergie solaire et surtout la revalorisation des boues séchées hygiènisées, en engrais », détaille Heipua Kervella, ingénieure à la SEM Te ora no ananahi.

En octobre, il y a eu jusqu’à 3 visites scolaires par semaine dans cette station d’épuration moderne. Ces visites visent aussi à susciter l’intérêt des élèves pour ces métiers d’avenir. L’assainissement des eaux usées débute en Polynésie, et il y a encore beaucoup de travail à faire dans de nombreuses communes. 
 

Rédaction web avec Thomas Chabrol

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