Des colis par milliers pour les îles

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Avec l’affluence de cette période de fêtes, le service fret de la compagnie aérienne de liaison inter-îles a dû doubler ses effectifs pour acheminer les nombreux colis vers les différents archipels. Des avions cargo ont même été affrétés pour les Australes et les Gambier. Encore fallait-il s'y prendre à temps, car les cadeaux des retardataires n’arriveront sous le sapin qu’après Noël.

Publié le 23/12/2019 à 17:36 - Mise à jour le 24/12/2019 à 11:18

Avec l’affluence de cette période de fêtes, le service fret de la compagnie aérienne de liaison inter-îles a dû doubler ses effectifs pour acheminer les nombreux colis vers les différents archipels. Des avions cargo ont même été affrétés pour les Australes et les Gambier. Encore fallait-il s'y prendre à temps, car les cadeaux des retardataires n’arriveront sous le sapin qu’après Noël.

Le dernier avion-cargo pour les Australes est parti ce lundi matin. Tous les colis et cadeaux qui y sont arriveront en temps et en heure pour le réveillon de Noël. Mais il fallait se lever tôt, car c’était le premier avion à quitter le tarmac ce lundi.  

Ce qui n’a pas été le cas de Titaua. Cette grand-mère est arrivée en retard au guichet. Du coup, une partie des cadeaux de ses petits-enfants n’arrivera à Tubuai qu’après Noël.

« C’est vraiment désolant, confie-t-elle. Ils auraient dû quand même faire encore un vol cet après-midi, parce que là c’est impossible d’amener à temps. Il y a la moitié des jouets qui part et l’autre moitié ne peut pas partir. »

Du côté de la compagnie aérienne, tout est mis en place pour faire face à l’affluence des clients. Mais selon la formule choisie, rien n’est garanti quant à l’acheminement des colis.

« En basse saison, nous n’avons que quatre comptoirs ouverts et à chaque haute saison nous ouvrons neuf comptoirs et un agent volant est là pour diriger les clients vers les comptoirs, explique Corinne Loncle, agent de fret. On leur propose du fret normal ou du fret réservé, tout dépend de ce qui nous reste au niveau du quota. Le fret normal est du fret en liste d’attente, tout dépend de la charge que nous avons. Ça peut partir, mais nous ne garantissons pas à 100%. Le fret réservé est du fret dont on garantit l’envoi avec ce qu’il nous reste comme quota. »

Sur le tarmac aussi, on a doublé les effectifs, « parce que là c’est un va et vient constant, on n’arrête pas, souffle Moana Estall, le chef du service fret local et international. Aussi bien au niveau des importations que des exportations, que ce soit au fret local ou international, le volume de fret a beaucoup augmenté. Mais on s’aperçoit cette année qu’on a beaucoup moins de colis volumineux. On va dire que grâce à aux vols tout cargo, mais aussi grâce au festival des Marquises, on arrive à liquider le maximum de colis. »

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