Des chiens renifleurs pour détecter l’ice

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Une société travaille depuis trois mois sur la mise en place d’un système de détection du cancer du sein par des chiens renifleurs. Une avancée considérable qui éviterait à des centaines de patientes de se déplacer des îles. Et si ce procédé doit encore être validé par le Pays, il pourrait, en outre, permettre la détection de stupéfiants dans les conteneurs maritimes.

Publié le 17/05/2021 à 17:37 - Mise à jour le 18/05/2021 à 9:10

Une société travaille depuis trois mois sur la mise en place d’un système de détection du cancer du sein par des chiens renifleurs. Une avancée considérable qui éviterait à des centaines de patientes de se déplacer des îles. Et si ce procédé doit encore être validé par le Pays, il pourrait, en outre, permettre la détection de stupéfiants dans les conteneurs maritimes.

Pour l’inspection des arrivées maritimes internationales, Éric Châtelain et son équipe ont développé un système de détection canine d’ice innovant sur le territoire. Il permet de faire examiner le contenu de plusieurs conteneurs rapidement, avant leur fumigation.

« Le principe, c’est de collecter de l’air qui est à l’intérieur des conteneurs, explique Daniel Spriet, dresseur et formateur. Ces conteneurs sont déjà bloqués. Nous on collecte l’air et on veut déterminer ce qu’il y a à l’intérieur du conteneur si jamais il y a de la marchandise qui est illégale, c’est-à-dire des narcotiques. Donc le but est d’aspirer le conteneur. Les molécules vont s’accrocher sur le filtre. Et quand on aura bien accroché les molécules, on pourra faire analyser ce filtre avec les molécules dessus. On pourra le faire analyser par les chiens. »

Après deux minutes d’aspiration à l’aide de sondes, les filtres sont imbibés. Direction le laboratoire, où ils seront inspectés, l’un après l’autre par le chien renifleur. Pour cet exercice, l’échantillon positif a été placé dans le porte-filtre numéro trois. Mais il sera déplacé à plusieurs reprises, pour vérification. « Nous faisons plusieurs essais en changeant le filtre de place afin de s’assurer que le chien ait bien marqué un vrai positif », explique Éric Châtelain, le gérant de la société d’odorologie.

Après inspection du chien, retour en zone sous douane du port pour inspection du conteneur marqué. Selon Éric Chatelain, ce système permettrait l’inspection de 300 conteneurs par semaine.

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