Ils étaient plus de 800 au départ de To’ata (chiffre des manifestants), plus de 400 selon la police. Les manifestants contre la loi sur l’obligation vaccinale ont traversé Papeete, pancartes en mains. Une manifestation à l’initiative du collectif Touchez pas à ma famille. Sylvie Teariki en fait partie. Elle explique : « Cette marche c’est pour sensibiliser les personnes qui ne savent pas encore qu’on est dans une situation de dictature. On n’a pas le droit d’obliger les gens à faire quelque chose qu’ils ne veulent pas. On n’a pas le droit de m’obliger à me faire piquer par cette injection qui est expérimentale. Je vais trouver que c’est du viol, qu’on me viole. Donc c’est pour sensibiliser les personnes. » La manifestante estime que « si tant de monde dans plusieurs pays se réveille c’est qu’il y a un problème quelque part. Une chose est sûre : les big pharma, les milliardaires sont derrière »
« On n’a plus de liberté. C’est la revendication, la liberté », souligne de son côté Gilles Parzy, porte-parole du collectif Nuna’a a ti’a. « Les gens réalisent qu’à ce problème politique il faut une solution politique. On va y arriver, on s’organise. On est en train. »
Votée le 20 août dernier à l’assemblée, la loi sur l’obligation vaccinale suscite de vives émotions, notamment parce qu’elle concerne plusieurs corps de métiers. Les premiers contrôles débuteront dès le 23 octobre prochain. Les personnes concernées seront sanctionnées si elles ne présentent pas un schéma vaccinal complet, conformément à la loi. Elles risquent une amende de 175 000 Fcfp.
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Plusieurs pétitions circulent. Des recours demandant l’annulation de la loi sur l’obligation vaccinale ont également été portés au Conseil d’Etat.