Dengue, Zika, chikungunya : des prises de sang sur 700 personnes

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Publié le 02/09/2015 à 10:02 - Mise à jour le 02/09/2015 à 10:02

Le Dr Maite Aubry est actuellement en charge du déroulement d’une « étude de séroprévalence de la dengue, du Zika et du chikungunya dans la population de Polynésie française », menée par l’Institut Louis Malardé en partenariat avec la direction de la Santé.

L’objectif de l’étude est de connaître la proportion de la population immunisée contre chacun des 4 sérotypes du virus de la dengue, le virus du Zika et le virus chikungunya. Cette information doit contribuer à prévoir l’ampleur des épidémies à venir et préparer les éventuelles futures campagnes vaccinales pour la dengue.

L’an dernier, une première série de prélèvements sanguins avait été effectués auprès de 200 personnes habitant dans les différents archipels de Polynésie française.  Ces prélèvements ont servi à la recherche d’anticorps spécifiques de chacun des 4 sérotypes de dengue et du virus du Zika.  

Pour finaliser cette étude, l’institut réalisera, entre les mois de septembre et novembre 2015, des prélèvements sanguins auprès de 700 personnes supplémentaires habitant uniquement les îles de Tahiti et Moorea.
« Nous allons demander à 700 personnes de bien vouloir participer a notre étude. Elle consiste à donner un échantillon de sang et de répondre à quelques questions. Afin que l’on puisse rechercher dans leur sang si elles sont immunisées ou pas contre les 4 types de dengue, le virus du Zika et du chikungunya.« , explique Maite  Aubry, docteur en virologie.

L’institut statistique de la Polynésie française a fourni l’adresse des domiciles, des personnes qui seront sollicités pour ces prélèvements.  « Nous nous rendrons dans ces maisons et demanderons aux personnes qui y habitent, si elles acceptent de participer, ou non, à notre études. »précise Maite  Aubry.

Comme précédemment, ces prélèvements devraient permettre de rechercher des anticorps spécifiques de chacun des 4 sérotypes de dengue, du virus du Zika mais également du virus du chikungunya.  

 

Rédaction web (Interview : Mata Ihorai)

Maite Aubry, docteur en virologie

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