Dengue : Tahiti, Moorea et Rangiroa toujours en phase d’alerte

Publié le

La dengue continue de circuler au fenua. Deux cas supplémentaires ont été identifiés cette semaine, ce qui porte à 34 le nombre de cas depuis le 27 novembre 2023, rapporte le bureau de veille sanitaire.

Publié le 22/03/2024 à 15:50 - Mise à jour le 22/03/2024 à 15:50

La dengue continue de circuler au fenua. Deux cas supplémentaires ont été identifiés cette semaine, ce qui porte à 34 le nombre de cas depuis le 27 novembre 2023, rapporte le bureau de veille sanitaire.

Dans son dernier bulletin, le bureau de veille sanitaire indique que deux nouveaux cas confirmés de dengue ont été rapportés en semaine 11 (du 11 au 17 mars), et 2 autres en semaine 12 (du 18 au 24 mars), ce qui porte à 34 le nombre total de cas déclarés au 21 mars 2024, depuis le 27 novembre 2023, date du premier cas de dengue au fenua.

Les 34 cas sont domiciliés à Tahiti (18), Moorea (10) et Rangiroa (6). Aucun nouveau cas importé n’a été déclaré, et aucune nouvelle hospitalisation rapportée.

À Moorea, l’incidence cumulée depuis le 27 novembre 2023 est de 54,5 pour 100 000 habitants et de 9,3 pour 100 000 habitants à Tahiti. À Rangiroa, l’incidence est de 215,4 /100 000 habitants.

– PUBLICITE –

Parmi les cas confirmés qui résident à Tahiti, 4 d’entre eux ont effectué un séjour à Rangiroa durant les mois de février et mars et étaient dans la zone du cluster actuel lié à une activité touristique. Cela confirme l’existence d’un cluster extensif à Rangiroa. À Tahiti, Moorea et Rangiroa, la situation correspond à la phase d’alerte (niveau 2 du plan de lutte contre la dengue). Si le virus circule donc bien dans ces 3 îles, il n’y a cependant toujours pas de flambée épidémique confirmée à ce stade.

Parmi l’ensemble des cas, 8 cas ont moins de 20 ans. La moyenne d’âge est de 40 ans et la médiane de 44 ans.

Sur l’ensemble des cas confirmés, seul le sérotype DEN-2 a été identifié.

Pour rappel, il est recommandé :
– d’éliminer les zones propices à la reproduction des moustiques (les « gîtes ») : les eaux stagnantes dans et autour des maisons ou des bâtiments (les équipements et jeux extérieurs, les vases, les sous-pots, les pneus, les gouttières, les caniveaux…) ;
– d’utiliser des répulsifs cutanés efficaces contre les moustiques ;
– d’installer des moustiquaires, des diffuseurs d’insecticide et des raquettes électriques pour éloigner les insectes (en évitant les tortillons en raison des risques de fumée et d’incendie) ;
– de consulter rapidement son médecin en cas d’apparition de symptômes.

Dernières news

Activer le son Couper le son