Afin d’éviter tout risque épidémique en Polynésie, le centre d’hygiène ainsi que des infirmiers feront du porte-à-porte dans le quartier où habite la malade afin de sensibiliser les riverains. Trois écoles se trouvent dans ce secteur. Il s’agira également de détecter d’éventuels autres cas. Le centre d’hygiène est également vigilant quant à la présence de ruches.
Mais pour Vaihere Harris, ce type d’opération est nécessaire : « J’ai une petite fille de un an et je n’ai pas envie de la perdre. Du coup, je prends mes dispositions pour éviter qu’elle ne l’attrape, surtout qu’elle a déjà eu un début de dengue. Il faut faire attention, regarder qu’il n’y ait pas de gîtes à moustiques… Après, on est près d’une rivière, donc on ne peut pas y échapper ». « J’ai vu qu’il y avait des moustiques un peu endormis ce matin donc c’est que c’est efficace le produit qu’ils ont mis, c’est bien. (…) C’est pour éviter qu’on tombe malade » explique-t-elle.
Avec les pluies récentes, il reste aux alentours des maisons de nombreuses zones à risque. les techniciens du centre d’hygiène passent au peigne fin le quartier muni d’une poudre pour éliminer les larves : dans les gouttières, sur ces bâches, ou ces tôles, les eaux stagnantes sont favorables à leur développement.
L’élimination des gîtes à moustiques doit se poursuivre. La population est également invitée à se protéger grâce à des répulsifs. Une deuxième vague de pulvérisations aura lieu lundi. L’alerte de niveau 2 est maintenue.