René Bidal a voulu souligner dans un premier temps « l’efficacité de la répression et de la traduction en justice » des délinquants. En regardant de près les tableaux et les chiffres (voir ci-dessous) on constate – hormis la délinquance routière – une grande stabilité des délinquances. La moyenne des faits sur cinq ans montre également que le nombre de faits recensés en 2016 est en dessous de cette moyenne, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
Avec 1 325 mineurs en 2016, on assiste à une très nette augmentation par rapport à 2015 (1 194) alors que l’implication des jeunes dans ces faits divers était en très nette baisse en 2015.
Une mauvaise tendance qui fera l’objet d’une attention particulière lors du prochain comité de prévention et de lutte contre la délinquance. Il devrait se dérouler à la fin du mois de février et sera présidé par le garde des Sceaux lui-même Jean-Jacques Urvoas. Le haussaire a confirmé sa venue.
Accidents et blessés – après près de quatre années de baisse continue – augmentent légèrement : 5 accidents et 18 blessés de plus. Et, bien sûr, c’est le nombre de morts sur la route en 2016 (26) qui est inquiétant alors que les deux années précédentes avaient été historiques pour le fenua avec seulement 17 décès.
Pour René Bidal, outre l’implication totale des forces de l’ordre sur les routes en 2017, il faudra aussi lutter contre les addictions (alcool et paka) et au travers de la cellule familiale, notamment pour lutter contre les comportements dangereux des jeunes au volant.
En revanche, l’arrivée des radars automatiques, qui avait été un temps annoncé par Lionel Beffre, n’est plus à l’ordre du jour.