– vie connectée (objets connectés, domotique…)
– Intelligence artificielle, robotique
– Arts numériques (jeux vidéos, Espace 3D…)
– Digital business
Ankama, Ubisoft, Softbank Robotics… de grandes entreprises seront présentes. Des conférences, ateliers et différents événements seront organisés.
« Ce festival a deux objectifs principalement : le premier c’est de pouvoir sensibiliser le grand public au monde numérique. On n’est plus dans une transition numérique, mais vraiment dans la révolution numérique. Et puis également accompagner le Pays au travers d’un écosystème dédié au numérique », explique Christophe Gomez, directeur de Poly 3D qui a participé à l’organisation du Digital Festival Tahiti. « Comment ? En créant un espace de coworking, de convergence des talents, des compétences et des savoir-faire à la fois internationaux mais également locaux. C’est également ouvrir une voix aux talentueux polynésiens au travers de défis qui seront à relever ».
Ces défis : une game jam avec Ubisoft comprenez un concours ouvert à tous par équipes de 5 pour créer un jeu vidéo en moins de 48 heures.
Mais aussi un hackathon. « Le hackathon c’est la contraction entre hacker et marathon », explique Christophe Gomez. « En 48 heures, des codeurs, graphistes, informaticiens devront développer une application mobile autour d’une problématique ».
Autre événement : un Fab Lab « autour de la mode et de la mode connectée organisé par un de nos partenaires qui vient du Canada, Udesign. C’est un partenaire qui a créé un scanner corporel virtuel qui permettra, autour de la thématique qui est La vahine à Montréal, de créer une robe avec des tissus locaux et d’ailleurs et surtout avec des objets numériques. Il y aura des objets connectés, une imprimante 3D, des modélisateurs qui permettront de créer 5 belles robes puisqu’on attend 5 équipes », explique le directeur de l’école d’Arts numériques Poly 3D.
Pour Christophe Gomez, le premier Digital Festival représente une réelle opportunité pour la Polynésie. « Le numérique n’a pas de frontières. Le marché n’est pas forcément ici. Il est aussi à l’international. Ce festival va permettre à nos internationaux de rencontrer de talentueux polynésiens, de pouvoir créer des opportunités, pourquoi pas installer des studios au sein de la Polynésie », imagine le directeur de Poly 3D
Christophe Gomez rappelle que « la Polynésie est un grand consommateur d’Internet. Mais elle doit être également actrice du numérique parce qu’elle a beaucoup d’atouts. Nous sommes entre deux continents qui ont une place importante dans le numérique : l’Asie et l’Amérique, notamment l’Ouest américain mais aussi le Canada. La Polynésie peut représenter le hub numérique du Pacifique. Nous avons notre carte à jouer dans l’échiquier mondial »
Le Digital Festival Tahiti est gratuit et ouvert à tous. Il suffit de s’inscrire sur le site Internet de l’événement. L’entrée se fera grâce à un QR code.
Manon Kemounbaye Della-Maggiora