Journal du jour en main, Oscar Temaru dit qu’il souhaite rectifier certaines choses. Depuis plusieurs jours, Faa’a fait les gros titres en raison de l’accumulation des déchets sur la commune.
Ces derniers ne sont plus collectés en raison de pannes en série sur les camions de ramassage. Des véhicules qui ne sont pas adaptés, selon lui, à la topographie de Faa’a.
« ‘Faa’a croule sous les poubelles’. Cela manque un peu de fairplay (…) Le relief de la commune fait que nos camions montent et redescendent avec des tonnes de déchets. Ça use. C’est ce que nous essayons de faire comprendre à la population (…) Elle doit participer. Ce qu’il faut dénoncer, c’est l’incivisme », assène le tavana.
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Pour la mairie, il est également difficile de se procurer les pièces de rechange pour ses camions. Selon elle, un véhicule est encore hors service à l’heure actuelle. Le parc est toutefois en cours de renouvellement, mais, en attendant, la commune doit opter pour la location.
« Les appels d’offres sont très longs », souligne Gilles Tarahu, le Directeur général des services de la commune, « d’ici au mois d’avril cela devrait se réguler ».
Le renouvellement du parc est prévu en début d’année prochaine. Le coût, pour la commune, est estimé à une centaine de millions de francs.
En dépit de la situation, Oscar Temaru cite Faa’a comme exemple en matière de traitement des déchets avec la décharge de Mumuvai. Et ce, bien qu’elle fonctionne en dehors de tout cadre légal, le tribunal administratif ayant enjoint la commune à régulariser la situation.
« La méthode de Faa’a, c’est la meilleure (…) Il y a la possibilité de faire une usine d’incinération (…) et d’utiliser la méthode de la commune de Faa’a qui a fait ses preuves depuis 60 ans », dit-il.