A Tatakoto, à Ua Pou, à Tahuata ou encore à Moorea et dans les Raromatai : de nombreux projets de rahui sont mis en place par les habitants. 10 viennent d’être retenus par la fondation Pew et la Fédération des associations de protection de l’environnement (Fape), dans le cadre de la 2ème édition de leur appel à projets pour la protection des ressources marines côtières de Polynésie française.
> Aux Tuamotu
La commune de Tatakoto va organiser plusieurs activités autour du rahui du kokona, le bénitier emblématique de l’île, pour promouvoir et sensibiliser la population au respect des quatre zones de pêches réglementées existantes.
> Aux Marquises
Une association de la vallée de Hohoi, à Ua Pou, va lancer une initiative de création d’un rahui dans leur baie, en faisant participer les artisans du village à la création d’un panneau et d’un fare d’information. A Tahuata, une aide sera apportée à l’école pour dynamiser l’aire marine éducative de Vaitahu et impliquer davantage les élèves, les anciens et la population de l’île à la préservation du milieu marin et la valorisation de la culture marquisienne liée à l’océan.
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> Aux îles du Vent
Plusieurs initiatives seront menées dans le lagon de Moorea, avec les Moorea Coral Gardeners qui souhaitent créer un éco-tour organisé par des jeunes surfeurs et les pêcheurs de l’île.
De son côté, l’association Moorea Biodiversité a entrepris une campagne de nettoyage des plages publiques et d’information de la population sur la pollution marine.
L’association Oceania prévoit de mettre en place une formation à l’observation des mammifères marins.
L’observatoire des requins de Polynésie quant à lui, sera soutenu pour poursuivre ses actions de sensibilisation auprès des mairies, des écoles et des clubs de plongée dans plusieurs îles des Raromatai et des Tuamotu, pour un meilleur respect de ces animaux emblématiques.
L’association Tamarii pointe des pêcheurs sera soutenue pour renforcer ses efforts de sensibilisation à travers la création d’un jeu « Rahui/Tapu » sur la gestion et la réglementation des ressources marines en Polynésie Française.
L’artiste Julie Doumic va proposer une exposition sur le thème « Rahui et esprit du lagon » dans une galerie de Papeete.
Philippe Darius, le créateur de la page Facebook « La vie en abondance » dédiée à la permaculture en Polynésie française, a proposé de documenter le lien entre rahui terrestre et rahui marin, en produisant plusieurs vidéos sur ce thème qui seront partagées sur les réseaux sociaux.
De son côté, l’association Moorea Biodiversité a entrepris une campagne de nettoyage des plages publiques et d’information de la population sur la pollution marine.
L’association Oceania prévoit de mettre en place une formation à l’observation des mammifères marins.
L’observatoire des requins de Polynésie quant à lui, sera soutenu pour poursuivre ses actions de sensibilisation auprès des mairies, des écoles et des clubs de plongée dans plusieurs îles des Raromatai et des Tuamotu, pour un meilleur respect de ces animaux emblématiques.
L’association Tamarii pointe des pêcheurs sera soutenue pour renforcer ses efforts de sensibilisation à travers la création d’un jeu « Rahui/Tapu » sur la gestion et la réglementation des ressources marines en Polynésie Française.
L’artiste Julie Doumic va proposer une exposition sur le thème « Rahui et esprit du lagon » dans une galerie de Papeete.
Philippe Darius, le créateur de la page Facebook « La vie en abondance » dédiée à la permaculture en Polynésie française, a proposé de documenter le lien entre rahui terrestre et rahui marin, en produisant plusieurs vidéos sur ce thème qui seront partagées sur les réseaux sociaux.
Tous ces projets remportent un prix de 500 000 francs. Mais au-delà du soutien financier, les porteurs de projet vont obtenir un soutien technique.
L’ensemble de ces projets va dans le sens des recommandations de la Fape qui encourage la création de rāhui dans toutes les communes de Polynésie française et la protection stricte de 30% de la surface maritime pour tirer des bénéfices durables de ces ressources. Actuellement, seules 0,5% des eaux sont protégées au fenua.
L’ensemble de ces projets va dans le sens des recommandations de la Fape qui encourage la création de rāhui dans toutes les communes de Polynésie française et la protection stricte de 30% de la surface maritime pour tirer des bénéfices durables de ces ressources. Actuellement, seules 0,5% des eaux sont protégées au fenua.