Et ces chantiers de l’OPH, d’opérateurs privés de logements sociaux agréés ou de promoteurs pour du neuf, répondent également au besoin d’accession à la propriété de la part des ménages : « Avec l’aide à l’investissement des ménages dans la construction neuve, des jeunes ménages qui investissent dans les logements de 2-3 pièces, dans une démarche de parcours résidentiel » , poursuit Hedli.
Mais ces projets d’immeubles qui prennent de la hauteur ne font pas le bonheur de tous les riverains. À Faa’a dans le quartier St Hilaire, le chantier d’une résidence de 78 appartements a débuté. Et un habitant ne souhaite pas subir des désagréments connus dans le passé avec la construction de cette résidence. « Il y a des barres d’immeubles qui posent beaucoup de problèmes, aussi bien pour les riverains que pour la collectivité, que ce soit pour la circulation, l’alimentation en eau ou pour la collecte de déchets » , déclare Jean Gerard, riverain.
Face à cette croissance accélérée d’immeubles, le Pays et les communes doivent aussi s’adapter pour penser plus globalement au développement urbain et redonner un souffle d’air dans une ville déjà engorgée, car bien souvent les chantiers des résidences s’achèvent avant l’aménagement de la voirie ou des réseaux d’assainissement.