De nouveaux directeurs à la tête des prisons de Tahiti

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Aujourd’hui, deux cérémonies d’installation ont été organisées pour accueillir deux nouveaux chefs d’établissement. L’un au centre de détention Tatutu à Papeari. L’autre au centre pénitencier de Faa’a-Nu’utania.

Publié le 10/06/2021 à 17:48 - Mise à jour le 11/06/2021 à 9:27

Aujourd’hui, deux cérémonies d’installation ont été organisées pour accueillir deux nouveaux chefs d’établissement. L’un au centre de détention Tatutu à Papeari. L’autre au centre pénitencier de Faa’a-Nu’utania.

Deux hommes à la tête des deux prisons de Polynésie. Aujourd’hui, les centres de détention de Polynésie ont organisé une cérémonie d’installation pour ces nouveaux chefs d’établissement. En poste depuis le mois d’avril, Vincent Vernet, 40 ans, prend ses fonctions au centre de détention Tatutu à Papeari. Damien Pellen est désormais à la tête du centre pénitentiaire de Faa’a-Nu’utania.

Vincent a réussi le concours de directeur des services pénitentiaires en 2005. C’est son 4e poste de chef d’établissement : « C’est une fierté. On a des agents, je trouve, très fiers de représenter l’Etat, très fiers de porter l’uniforme. Des détenus totalement respectueux du cadre qui ont bien compris le sens de l’action de l’administration qui est de préparer au mieux leur retour dans la société. C’est quand même notre mission principale. Et ici la structure permet vraiment la mise en place de différents dispositifs. On l’a vu également avec le vice-président maire, où il peut y avoir des passerelles entre l’intérieur et l’extérieur autour de chantiers d’insertion. C’est vraiment tout le cœur de l’action que je vais mener sur les quatre années de notre présence ici. »

Du côté de Nuutania, Damien Pellen mise sur l’amélioration des conditions de détention et l’accompagnement des détenus par les agents pénitenciers. « Un personnel, un surveillant ou une surveillante n’est pas que là pour ouvrir une porte. Elle est là aussi pour accompagner les personnes qui sont écrouées et participer à tous les dispositifs mis en place. Je prends par exemple les programme de prévention de la récidive où les personnels de surveillance peuvent animer et peuvent accompagner les personnes détenues dehors sur certaines sorties, certaines rencontres avec des employeurs ou sortie sportive. C’est aussi repositionner le surveillant non pas sur sa tâche quotidienne qui est l’ouverture des portes mais le repositionner comme accompagnateur de la personne détenue. »

Ces deux nouveaux directeurs resteront en poste pendant 4 ans.

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