Daniel Willemot, nouveau directeur de Tatutu , souhaite « être utile au développement de la prison »

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Publié le 11/09/2018 à 11:35 - Mise à jour le 11/09/2018 à 11:35

Initialement sergent-chef dans l’armée, Daniel Willemot se tourne finalement vers l’administration pénitentiaire qu’il intègre en 1981.

Il commence comme surveillant, puis gravit tous les échelons. Sa carrière l’amènera à voyager : Saint-Maur, Rodez, Angoulême, Moulins, Dijon, Remire-Montjoly, Paris, Longuenesse… puis Tahiti depuis quelques jours.

Cela fait 20 ans que Daniel Willemot, chevalier de l’ordre national du mérite, est directeur d’établissement. Les 1ères fonctions qu’il occupe en tant que directeur adjoint le conduisent en Guyane au centre pénitentiaire de Remire Montjoly. Il y restera 4 ans. Il est ensuite adjoint au directeur du centre pénitentiaire de Moulins Yseure dans l’Allier, puis il prend la direction de la Maison d’arrêt de Dijon. Après cela, il intègre l’administration centrale où il devient chef du bureau de la sécurité pénitentiaire, et prend ensuite la tête du centre pénitentiaire de Guyane, où il avait déjà officié 4 ans.

Etape suivante : Longuenesse dans le Pas de Calais. Daniel Willemot, vient de quitter Lille où il était adjoint au directeur interrégional des services pénitentiaires.
 

Si cette affectation à ce stade de la carrière de Daniel Willemot, âgé de 60 ans, peut paraître surprenante : elle est volontaire, et procède d’un choix familial. Ce père de deux enfants, a déjà vécu 8 ans en Guyane. « C’est un établissement que j’avais demandé car j’avais envie de vivre cette expérience qu’est celle du lancement d’un établissement tout neuf… je souhaitais aussi vivre cette expérience en Outre mer. Je m’étais renseigné sur Tatutu, et j’avais pu en remarquer les qualités au travers des documents vidéo que j’avais visionné notamment, mais cette découverte en réalité confirme mes premières impressions. Le site est absolument magnifique ! (…) Ce départ en Polynésie est un projet familial qui consiste à découvrir d’autres façons de vivre, d’autres cultures, d’autres contrées, et avec ma famille, nous sommes passionnés par ce genre de découvertes » .

Le nouveau directeur du centre de détention de Tatutu n’a pas de lettre de mission, mais il souhaite être utile au développement de la prison. « Je sais que je peux m’appuyer sur des personnels de qualité, j’ai déjà pu le constater. Je vais m’attacher à ce que nous puissions travailler ensemble efficacement et en toute transparence (…) J’ai pour l’instant commencé à faire les premières visites de l’établissement, à rencontrer les principaux responsables. Il y a du monde, je n’ai pas encore fini en interne, et je m’emploie à obtenir des rendez-vous avec les autorités extérieures. (…) Il y a, je trouve, des projets intéressants qui ont pu commencer à naître, on va les poursuivre et prospecter pour en trouver d’autres. L’idée, c’est d’arriver à démontrer qu’un établissement pénitentiaire arrive à s’intégrer dans l’environnement où il se trouve ».
 
Laure Philiber 

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