> Urgence météo et attaque informatique
Mêler situation d’urgence météo et attaque informatique… un scénario qui a été réfléchi : « l’histoire montre que c’est déjà arrivé, explique Vincent Balouet. En janvier 2017, le précédent exercice CyberFenua a été organisé les 19 et 20 Janvier. Le lendemain, la Polynésie était frappée par des pluies torrentielles et des dégâts très importants. Lors du passage à l’an 2000 en métropole qui a mobilisé 40 000 informaticiens, nous avons essuyé simultanément les tempêtes Lothar et Martin qui ont ravagé les réseaux électriques (30% des lignes haute tension à terre). Il ne faut pas jouer avec la chance…. »
> Travailler avec Paris
Travailler avec Paris est une des nouveautés de l’exercice Cyberfenua : « Nous avons souhaité tester la coopération entre deux salles de crise situées à 16000 km et 12 heures de décalage horaire, car si une cyberattaque très sérieuse devait survenir, c’est comme cela que nous devrions nous organiser pour résoudre les problèmes. »
Autre nouveauté : le media center : « en charge de la diffusion ultrarapide des recommandations à l’attention des particuliers et des PME qui sont par nature moins armées. L’idée est de réagir très vite dans l’application des correctifs partout en Polynésie, en particulier dans les archipels. Nous essayons de n’oublier personne. »
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> Un exercice en accéléré
L’exercice ne durera que trois jours mais simulera une longue attaque. Il sera joué en temps accéléré.
Mais une attaque de cette ampleur est-elle réellement possible en Polynésie ? Pour l’expert, la réponse est oui, « comme partout. Il n’y a pas de zone épargnée. L’isolement de la Polynésie peut rendre la manœuvre de protection de l’informatique encore plus difficile, raison de plus de se préparer. »
M.D-M Rédaction web