Covid-19 : les boulangers plutôt épargnés par la crise

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Tous les déplacements sur le territoire sont restreints et réglementés, depuis l’application du confinement et du couvre-feu. Cependant, certaines professions jouissent d’un sauf conduit, les autorisant à travailler et à circuler pendant les heures du couvre-feu, comme les boulangers. La crise sanitaire impacte-t-elle le secteur ? Eléments de réponse :

Publié le 01/04/2020 à 18:49 - Mise à jour le 01/04/2020 à 18:50

Tous les déplacements sur le territoire sont restreints et réglementés, depuis l’application du confinement et du couvre-feu. Cependant, certaines professions jouissent d’un sauf conduit, les autorisant à travailler et à circuler pendant les heures du couvre-feu, comme les boulangers. La crise sanitaire impacte-t-elle le secteur ? Eléments de réponse :

Dans cette boulangerie de Punaauia, le pétrissage démarre à minuit. Chaque jour, plus de 3 000 baguettes de pains sortent des fours. « La production démarre à minuit pour se finir à 10h30 ensuite les livraisons continuent jusqu’à 14h30. Les commandes ont baissé sensiblement. Mais il n’y a pas eu de grosses chutes en terme de production. On va dire que les gens continuent à manger normalement« , nous dit Eddy Laille, gérant d’une boulangerie en supermarché.

Cette boulangerie de Faa’a façonne chaque jour, plus de 8 000 baguettes et pains spéciaux. Le chiffre d’affaire de l’entreprise n’a pas subi d’impact, suite à l’application du confinement et du couvre-feu. Cependant les méthodes de travail ont été réajustées, comme l’explique Steve Chang Soi, un employé : « Au début on commençait à 3h30 ou 4h. Là on commence à 5h, 5h30 on commence à livrer (…) On a des gants, des masques une lotion pour les mains avant d’aller en livraison et quand on revient on se lave. »

En cette période de crise sanitaire, ce supermarché adapte son merchandising, afin de répondre aux exigences hygiéniques de certains clients : « Une partie des pains sont mis en sachets pour ceux qui préfèrent, pour plus de sécurité », explique le gérant.

Bien que certains commerces et restaurants soient fermés, ou encore que des Polynésiens se mettent à pétrir leur propre pain, ces artisans arrivent encore à vivre de leur activité.

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