Coups mortels au menu de la Cour d’Assises

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Publié le 24/11/2018 à 14:10 - Mise à jour le 24/11/2018 à 14:10

Cinq mois après avoir écopé de peines comprises entre 15 et 20 ans de prison, les agresseurs de Papy Fat comparaîtront de nouveau devant la cour d’assises.

Deux des quatre jeunes hommes étaient mineurs au moment des faits. Ils ont fait appel de la condamnation. Ils sont tous accusés d’avoir violenté l’octogénaire le 21 juillet 2008 avant de le laisser pour mort dans la vallée de la Fautaua, près de l’AS Dragon. En première instance, les accusés ont reconnu des violences pour soutirer l’argent du vieil homme et le faire partir de leur territoire mais ils ont nié l’avoir tué. Ils ont assuré l’avoir découvert sans vie le lendemain.

L’autopsie de sa dépouille, retrouvée cinq ans après les faits, n’avait pas permis d’établir avec certitude les causes du décès. Deux hypothèses apparaissaient : l’hémorragie interne consécutive à des coups. Ou un stress intense en raison du grand âge de la victime. Des questions qui seront de nouveaux soulevées en appel.

Avant l’affaire Papy Fat, un autre dossier de coups mortels sera étudié, jeudi. Un homme de 31 ans comparaitra devant les jurés pour avoir tué son frère au cours d’une bagarre.

La rixe avait éclaté le 4 juin 2016 à Paea au cours d’une soirée où les deux hommes étaient ivres.   La victime était morte le lendemain à l’hôpital des suites d’un traumatisme crânien. Son frère, libre sous contrôle judiciaire, encourt aujourd’hui 15 ans de prison. La défense pourrait plaider la légitime défense.

Et comme pour chaque session, la cour d’assises aura aussi à juger son lot d’affaires de viols sur mineurs : deux dossiers de ce type sont inscrits au rôle de la session
 

Jean-Baptiste Calvas

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