Coronavirus : le certificat médical en question

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L’obligation d’obtention d’un certificat médical pour pouvoir rentrer sur le territoire pose des problèmes à de très nombreux voyageurs. Certains se demandent comment obtenir un rendez-vous médical dans un pays étranger ? D’autres, si la consultation leur sera remboursée...

Publié le 03/03/2020 à 17:36 - Mise à jour le 04/03/2020 à 11:48

L’obligation d’obtention d’un certificat médical pour pouvoir rentrer sur le territoire pose des problèmes à de très nombreux voyageurs. Certains se demandent comment obtenir un rendez-vous médical dans un pays étranger ? D’autres, si la consultation leur sera remboursée...

Depuis lundi 2 mars, toute personne doit présenter un certificat médical datant de moins de cinq jours à l’embarquement d’un vol à destination du fenua, mais cette fameuse attestation n’est pas toujours facile à obtenir.

Pour avoir de l’aide, il est conseillé de se rapprocher de votre compagnie aérienne. Elle vous guidera vers un centre médical ou bien vous proposera de reporter votre vol le temps que vous obteniez votre certificat. Certaines compagnies se sont d’ailleurs adaptées à la situation. Air Tahiti Nui, par exemple, prend en charge les frais de modification de votre vol.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Concernant le remboursement de votre consultation, si vous avez été examiné en France ou dans un département d’Outre-mer, vous devez avancer les frais. De retour au fenua, il vous suffira de vous rendre à la CPS avec la facture originale. L’organisme vous remboursera sur la base des tarifs homologués par la sécurité sociale métropolitaine.

Si vous avez consulté un médecin à l’étranger, sachez que les soins sont également remboursables dans la limite des tarifs réglementaires en vigueur en Polynésie. Il est donc conseillé aux personnes partant à l’étranger de souscrire une assurance voyage pour bénéficier d’une prise en charge complémentaire.

Parmi les personnes pour qui il est désormais obligatoire de présenter un certificat médical, se trouve également le personnel navigant (PNC), pour qui la situation est toute aussi contraignante : « C’est vrai que ce n’est pas simple. Par exemple, un PNC qui est au Japon pour 24 heures, c’est compliqué pour lui de se faire faire un certificat. Donc on essaie de s’adapter, on cherche des solutions. Ce sont des recommandations. Le Pays nous le demande mais nous a demandé un temps d’adaptation, parce que si on débarque le personnel naviguant, l’avion il ne vole pas, aussi bien les pilotes que l’équipage » explique Michel Monvoisin président directeur général d’Air Tahiti Nui.

Passagers ou personnels navigants, désormais tout le monde navigue à vue d’œil. Une situation délicate mais on l’espère, temporaire.

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