Le chef d’entreprise explique : « C’est un casque qui récupère les informations qui proviennent du cerveau, en mesurant ces informations via différents capteurs situés sur le scalpe de la tête. Ces informations vont être redirigées vers un ordinateur. Sur celui-ci se trouvera mon logiciel qui va lui créer des canaux de communication pour renvoyer les commandes mentales vers une carte qui est une sorte d’interface avec le monde extérieur… «
Actionner par la pensée la lumière, l’ouverture de son portail ou encore piloter un drone : voici quelques exemples de l’utilité du casque télépathique. Une avancée technologique importante qui intéresse aussi le domaine de la santé. Christophe Landret affirme : « Pouvoir générer des commandes mentales pour contrôler des appareils, c’est très utile pour les personnes handicapées par exemple. Une personne qui a perdu sa mobilité mais qui est dotée d’une prothèse robotisée pourra commander cette prothèse par télépathie. »
Christophe Landret compte démocratiser le casque télépathique à Tahiti. Il vient de recevoir une aide du pays de plus de deux millions de francs pour lui permettre de mener son projet à bien. Son logiciel devrait être achevé d’ici six mois.