Contrefaçons : les créateurs tentent de lutter, Tevei veut sensibiliser

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Publié le 30/05/2016 à 16:21 - Mise à jour le 30/05/2016 à 16:21

Impossible de le manquer dans la boutique Tevei. La star c’est lui : le Vénus. Pourtant d’autres boutiques proposent un modèle similaire, moins cher. Une pâle copie, pour la créatrice qui lance une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux, contre ces faux. 
« Tout le monde copie tout le monde. On est petits et c’est facile et rapide de s’inspirer d’autres et de copier un voisin. (…) J’ai créé cette campagne hier soir (lundi soir, NDLR) pour sensibiliser le client parce que c’est le client qui doit boycotter ces achats-là et ne pas soutenir ces personnes qui s’approprient une idée qui n’est pas la leur et qui viennent casser le marché », explique la créatrice de bijoux. 

Invité de TNTV pour l’émission Midi Live, Hiro Ou Wen prête un bijou à la présentatrice : il lance un nouveau produit en nacre. Mais il le sait, il n’en aura que très peu de temps l’exclusivité.
« Depuis que je fais de la bijouterie d’art traditionnelle, je m’inquiète de la protection. Mais pour pouvoir avoir une protection efficace, il y a énormément de frais à payer par produit.(…) La protection ne se fait vraiment que si la copie est exactement le même. Il y a des personnes qui ont repris mes produits, copié, fabriqué aux Philippines et tout ça. Il suffit d’avoir un élément légèrement plus grand de 2 ou 3mm et ça y est ce n’est plus ton produit », explique Hiro Ou Wen. « Ce qui m’a fait le plus mal ce sont des personnes qui ont sorti un catalogue Hiro Ou Wen avec des produits qui n’étaient pas les miens », raconte-t-il. 

Des procédures judiciaires sont en cours contre ces copies de mauvaises factures, souvent vendues en ligne. En attendant, le seul moyen d’être sur de l’authenticité de son achat est de se rendre directement en boutique.
 

Rédaction Web avec Alex Gouty

Tevei

Sur Facebook, Tevei a lancé une campagne de sensibilisation

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