Pour Pascal Érhel, fervent défenseur de l’environnement, les îles flottantes n’auront pas d’impact négatif sur la nature tant que tous les acteurs polynésiens restent associés au projet. «Lorsque nous accueillons de personnes qui ont ce haut niveau de technicité sur le développement durable, les problématiques environnementales c’est juste un bonheur de se dire qu’il existe des solutions pour protéger notre environnement. » affirme t-il au sujet de deux sociétés d’experts Hollandais recrutés pour la partie environnementale.
L’institut Seasteading, porteur du projet, rassure. « Nous travaillons avec des sociétés spécialisées dans les structures flottantes en Hollande et leur principale expertise est justement la protection de l’environnement. C’est le point primordial du projet. Je constate que les Polynésiens sont très attachés à la protection de leur fenua, mais il faut qu’ils comprennent que nous aussi, nous sommes sensibles à la protection de l’environnement », explique le conseiller stratégique Nicolas Germineau .
Le gouvernement a déjà signé un protocole d’entente pour l’élaboration de ces îles flottantes. L’institut américain Seasteading réalise des études d’impacts environnementaux et économiques qui seront transmises au Pays.
Rappelons que le site d’installation des plateformes flottantes et leur structure exacte n’ont pas été définis.
Nicolas Germineau, conseiller stratégique de l’Institut Seasteading :