Concours international de cuisine: l’équipe tahitienne derrière les fourneaux

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Publié le 12/09/2018 à 9:29 - Mise à jour le 12/09/2018 à 9:29

La volaille fermière en trois services, au jus court terre mer accompagné d’un ravioli au pesto mentholé séduira-t-elle le palet du jury ? Pierre Baulu-Havard et Steven Nhun-Fat, deux élèves en terminale bac pro cuisine, répètent des gestes qu’ils connaissent par cœur. Ils ont une heure pour dresser quatre assiettes.

A chacun sa tâche : le premier aux légumes, le second à la découpe et à la cuisson de la viande. Steven Nhun-Fat raconte : « Au désossage il faut aller très vite, il ne faut pas perdre de temps, il faut être propre parce que la volaille, c’est très salissant. Avec les entrainements, on se corrige de plus en plus pour voir où on peut gagner du temps. »
 

 

> Une course contre la montre

Sous l’œil vigilant de leur professeur Yves Dhieras, les apprentis appliquent les consignes. Le concours est une course contre la montre et la moindre relâche fera perdre des précieuses secondes. En Australie, les élèves n’auront qu’un seul entrainement pour prendre leurs marques dans les cuisines du concours.

Yves Dhieras, leur professeur, indique : « On sait très bien que sur place, il y aura des aléas : de matériel, de cuisson, de piano… Donc là, on va s’entraîner encore quelques jours pour peaufiner le temps. Au niveau des cuissons, je pense que c’est maîtrisé, des techniques, ça va mais il faut se préparer à 10 minutes de marge pour pouvoir être serein là-bas. »

 

> Un plat en moins de 50 minutes

Pour parfaire leur duo, ces futurs cuisiniers doivent encore s’entraîner. Objectif : sortir leur plat en moins de 50 minutes. Mercredi, ils ont réalisé leur meilleur chrono qui est de 53 minutes. De quoi rester confiant pour maitriser chaque étape : découpe, préparation de la sauce, cuisson du poulet et des légumes et le dressage, partie la plus délicate de l’exercice. Pierre Baulu-Havard expose : « Après, on peut échanger les tâches. Au niveau du dressage, c’est au feeling, c’est celui qui est le plus rapide qui pose le truc. Tous les deux, on connaît le dressage par cœur, on sait comment disposer les choses. »

Le concours culinaire réunit neuf équipes internationales. Les ingrédients sont imposés. Les élèves pourront utiliser leur matériel. En 13 participations, le lycée hôtelier de Tahiti a déjà décroché quatre médailles d’or.
 

 Thomas Chabrol et Esther Parau Cordett

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