840 candidats se sont inscrits, soit beaucoup plus que d’habitude (autour de 400 habituellement), note le haut-commissariat. 600 se sont présentés ce jeudi. 2956 postes sont ouverts au total (sur toute la France). « Au niveau des épreuves (…) il n’y a plus l’étude de test au niveau de l’épreuve d’admissibilité. À l’écrit, ils ont un questionnaire à choix multiples, un questionnaire à réponses courtes, ensuite, ce qui reste obligatoire, ce sont les tests psychotechniques puisque ça détermine le profil des candidats », explique Jeanine Levin, chef de la section ressource humaine du secteur général pour l’administration de la police. « Seuls les candidats déclarés admissibles selon un seuil d’admissibilité fixé par le jury national seront convoqués aux épreuves sportives. »
Une fois le concours réussi, les futurs gardiens de la paix vont en école de police pendant un an. Ils deviennent ensuite stagiaires pendant une autre année, avant d’être titularisés comme fonctionnaires de police.
Les affections se feront uniquement en métropole. Ce qui a motivé certains candidats. « Je suis déjà gendarme adjoint volontaire à la brigade de gendarmerie des transports aériens. Mais bon but à moi c’est de repartir en France pour rejoindre ma soeur qui est actuellement à la Marine », explique une candidate. « Ça me plait beaucoup, ça bouge, c’est diversifié ».
Dans toute la France, 35 000 personnes ont participé aux épreuves écrites de ce concours exceptionnel. Une augmentation de 42% par rapport aux épreuves habituelles.
Jeanine Levin, chef de la section ressource humaine du secteur général pour l’administration de la police.