Comment survivre avec moins que le Smig

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Publié le 11/08/2014 à 6:00 - Mise à jour le 11/08/2014 à 6:00

Vivre avec le Smig voire beaucoup moins, c’est le sort de nombreuses familles polynésiennes. Alors que le CESC (Conseil économique social et culturel) s’apprête à étudier le projet de loi qui prévoit un salaire minimum réduit à 120 000 Fcfp bruts pour le projet du Tahiti Mahana Beach, Terii, chômeur longue durée essaie de nourrir une famille de 6 personnes avec 30 000 francs Pacifique par mois. Il est pourtant un géomètre diplômé, mais cela fait un an qu’il ne trouve pas de travail stable.

En Polynésie française le salaire minimum mensuel brut est fixé à un peu plus de 149 000 francs Pacifique pour 169 heures de travail. Bien loin du salaire moyen qui se situe au dessus de 300 000 Fcfp.
Un niveau un peu moins élevé que le Smig de métropole qui s’élève à 162 885 Fcfp, mais plus avantageux que ceux des États-Unis (112 170 Fcfp) ou de Wallis et Futuna (79 812 Fcfp). Si en Nouvelle Calédonie le Smig est à 150 000 Fcfp, il est de 142 880 Fcfp en Nouvelle Zélande et seulement 125 760 Fcfp au Japon.
Toutefois, le pouvoir d’achat des Polynésiens demeure peu élevé. En 2010, l’indice Big Mac qui compare le prix du burger dans le monde entier plaçait la Polynésie en 4ème position des pays les plus chers dans le monde.
Mais avec plus d’un actif sur cinq sans emploi, et autant de ménages en dessous du seuil de pauvreté : des emplois payés avec un salaire minimum réduit devraient tout de même trouver preneurs.

 

 
 

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