Gel hydroalcoolique et masque de protection sont devenus le quotidien de tous les chauffeurs de taxi. Distanciation physique oblige, les véhicules accueillent moins de passagers. Les professionnels doivent s’organiser autrement.
« Ma voiture a une capacité d’accueil de 8 personnes, mais à cause de la distanciation physique, je ne peux en accueillir que 4, explique Fred Pihaatae, chauffeur de taxi. Et dans les petites voitures, au lieu de 4 personnes, ils ne peuvent accueillir que 2. Parfois il y a certaines familles de 6 personnes qui veulent monter dans le même véhicule. A ce moment-là, je leur conseille de monter dans deux véhicules. »

Le port du masque dans les transports publics est obligatoire. Les contrevenants risquent une amende de 89.000 Fcfp. La coordination des syndicats des chauffeurs de taxi laisse le choix à ses 200 membres de faire respecter cette mesure de sécurité.
L’objectif est aussi de reconstituer leur trésorerie, mise à mal par les 2 mois d’arrêt. En effet, les chauffeurs de taxi se réjouissent du retour des touristes au fenua depuis le 15 juillet, un grand bol d’air pour leur profession.