« Pour nous pour l’instant, l’hôtel là-haut, il doit être refait, il doit être reconstruit, en tenant compte un peu du cadre parce que ça fait un peu tache », a confirmé Yves Doudoute, président de Haururu.
C’est le 2 mai que sera abordé le point crucial : celui de l’impact environnemental du projet. « Nous allons aborder la prochaine fois tout ce qui touche aux questions environnementales : la création de nouveaux métiers, de gardes chargés de surveiller la zone, le fait aussi de permettre la création de sentiers, pas uniquement dans la zone de l’Ecoparc, mais aussi à l’extérieur », explique Jean-Christophe Bouissou. Des sentiers qui pourraient également être utiles sur le plan pédagogique.
La question cruciale de protection de l’environnement ne sera pas évitée. Et pour le ministre du Tourisme, elle se pose même avant la création de l’Ecoparc. « Finalement comment est-ce qu’on règle ce problème de protection de l’environnement à l’intérieur de la vallée ? Qui nettoie la vallée ? Personne. Si, il y a des associations qui de temps en temps le font, mais il n’y a pas d’organisme attitré. C’est aujourd’hui qu’il faut craindre des dégradations au niveau de la vallée », a estimé le ministre.
Les réflexions sur le projet Ecoparc avancent, mais ne sont pas encore à leur terme. « Pour l’instant, c’est un peu le déballage. Il y a plusieurs visions des choses, mais je crois qu’il faut être clair : rien n’est défini, rien n’est clair », a souligné Yves Doudoute au micro de Tahiti Nui Télévision.
Point important, il faudra aussi « bâtir un bilan opérationnel pour dire voilà toutes les dépenses, voilà toutes les recettes en matière d’exploitation, comment on fait pour équilibrer tout ça. Et c’est là qu’on aura besoin à la fois du Pays, de la commune lorsqu’on parlera des déchets », a rappelé Jean-Christophe Bouissou.
Rédaction Web (Interviews : Laure Philiber)
Jean-Christophe Bouissou, ministre du Tourisme
Yves Doudoute, président de Haururu