Combats de coqs : il n’y aura plus de nouveaux gallodromes

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Publié le 30/07/2015 à 11:05 - Mise à jour le 30/07/2015 à 11:05

En France, les combats de coqs sont autorisés dans le Nord-Pas-de-Calais, à la Réunion, en Guyane, dans les Antilles et en Polynésie. Ailleurs, ils sont interdits et les contrevenants s’exposent à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. 

Le 21 juillet, le Conseil Constitutionnel a été saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour juger s’il est légal ou non d’ouvrir de nouveaux espaces destinés aux combats de coqs. Cette QPC a été posée par  Fabienne Lefèvre, avocate au barreau de Saint-Denis de la Réunion.

En 2012, deux Réunionnais ont ouvert un gallodrome clandestin à Sainte-Marie, à La Réunion. Les deux hommes ont été poursuivis en justice et encourent jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende (plus de 3 millions de Fcfp).

Me Lefèvre jugeait que l’interdiction de créer de nouveaux gallodromes établit une différence de traitement significative avec la corrida. La loi n’interdit pas la construction de nouvelles arènes. 
Cette accusation de rupture d’égalité devant la loi entre les combats de coq et les courses de taureaux a été rejetée par le Conseil constitutionnel.

Pas de nouveaux gallodromes, plus d’avenir pour les combats de coqs ? 

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