Au centre de tri de l’OPT, les envois par Chronopost ont retrouvé des délais de livraison quasi normaux dès la mi-août, avec la réouverture des vols internationaux entre la France et la Polynésie. L’OPT en traite entre 18 000 et 20 000 par an.
« Pour le moment, on ne reçoit pas de colis d’Asie. On en reçoit un peu de Nouvelle-Zélande -par bateau, et des États-Unis aussi » explique Bernadette Riano, responsable de la cellule Chronopost.
170 000 Colissimo sont envoyés chaque année depuis la France vers la Polynésie. Il faut compter aujourd’hui une quinzaine de jours pour les recevoir.
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Mais l’épidémie de Covid-19 ne facilite pas la tâche des transporteurs et des services postaux. Ils doivent gérer un afflux important de commandes tout en respectant des mesures de sécurité pour leur personnel.
10 à 12 tonnes de courriers et colis sont traités chaque semaines à l’OPT. À cela, il faut ajouter parfois des arrivages soudains.
Environ 6 tonnes de courriers essentiellement en provenance d’Asie via la Nouvelle-Zélande sont attendus le 5 novembre. Pour la plupart des paquets commandés il y a plus de 6 mois, de Chine. « Dès que ça va arriver, on va mettre les équipes en place puisqu’on a moins d’activité en ce moment. On va retrouver une activité normale pour la semaine. Les équipes sont prêtes et tout est mis en place pour qu’on puisse tout traiter le plus rapidement possible.(…) On ne devrait pas trop avoir de souci de retard » précise Robert Kwong, responsable du département activité postale.
« Il est recommandé de commander sur des sites européens puisque certains sites de e-commerces situés en Asie ont du mal à assurer l’expédition sur la Polynésie. Souvent, ils n’acceptent même pas l’expédition, car il n’y a pas de route directe actuellement » ajoute-t-il.
Les fermetures des lignes aériennes entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Tahiti ralentissent l’acheminement des colis.
« On ne maitrise pas aujourd’hui complètement comme d’habitude, la chaîne d’acheminement, donc il faut patienter »
Les transporteurs tels que DHL, UPS et FedEx, ne parviennent pas à assurer les délais de livraison selon les routes empruntées et les divers centre de tri. Des colis FedEx commandés, par exemple en juin, sont toujours coincés en Australie. Certaines commandes ont transité pendant un mois et demi entre la Californie, Hawaii, puis la Nouvelle Zélande avant de rejoindre Tahiti.
Contactés, ces 3 transporteurs n’ont pas souhaiter s’exprimer.