Claude Panero prend ses fonctions à la tête du CHPF

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Après 9 ans de bons et loyaux services à la tête de la direction des impôts et des contributions publiques, Claude Panero a pris ses fonctions ce lundi au Centre hospitalier de la Polynésie française. C'est elle qui aura la lourde charge de mener des réformes et d'assainir les finances de la structure. Un poste qu'elle aborde avec "humilité".

Publié le 06/01/2020 à 10:39 - Mise à jour le 07/01/2020 à 10:39

Après 9 ans de bons et loyaux services à la tête de la direction des impôts et des contributions publiques, Claude Panero a pris ses fonctions ce lundi au Centre hospitalier de la Polynésie française. C'est elle qui aura la lourde charge de mener des réformes et d'assainir les finances de la structure. Un poste qu'elle aborde avec "humilité".

Pour la première fois, c’est une femme, qui plus est d’origine polynésienne, qui prend la direction de l’hôpital de Taaone. Un choix qui n’a rien d’anodin à ce poste traditionnellement occupé par des fonctionnaires envoyés de métropole. La valse des directeurs, certes compétents, ne permettant pas d’assurer un « continuum » dans la gestion sur le long terme.

« Pour ce poste il fallait quelqu’un du pays, qui assure la direction pendant plusieurs années pour pouvoir porter des réformes. Nous avons aussi cherché quelqu’un qui a des compétences particulières à la fois de direction, d’autorité et de finances, parce que c’est important », argumente Jacques Reynald, le ministre de la Santé. Parce que c’est bien d’argent dont il est question. Épinglée par la chambre territoriale des comptes dans son dernier rapport, l’établissement peine à rationaliser sa gestion et maîtriser ses dépenses.

Soumis aux retards de versements de la CPS, le CHPF est devenu dangereusement dépendant des avances de trésorerie du Pays. Or, sa dotation globale de fonctionnement atteint désormais près de 14 milliards de francs, financée par les trois régimes de protection sociale (RGS, RNS, RSPF). Claude Panero aura donc la lourde tâche d’assainir les finances de la structure. Un « nouveau challenge » qu’elle a choisi de relever « pour servir autrement son pays ». « J’ai toujours été mue par le service public, c’est important pour moi de s’engager. Pour les jeunes polynésiens qui hésitent à s’engager et à prendre des responsabilités, j’avais envie de faire ce choix. »

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