Cimetière Te E’a Nui : l’orthophotographie pour simplifier la gestion des concessions

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Des sépultures géolocalisées. Le cimetière de Faa’a a été orthophotographié par drone. La mairie a fait appel à ces engins volants pour identifier les emplacements libres. Les espaces disponibles pour les défunts manquent de plus en plus. 100 décès en moyenne sont recensés chaque année à Faa’a. Et ces derniers mois, le cimetière a dû être aménagé en urgence pour accueillir les victimes du covid...

Publié le 17/11/2021 à 10:08 - Mise à jour le 17/11/2021 à 10:13

Des sépultures géolocalisées. Le cimetière de Faa’a a été orthophotographié par drone. La mairie a fait appel à ces engins volants pour identifier les emplacements libres. Les espaces disponibles pour les défunts manquent de plus en plus. 100 décès en moyenne sont recensés chaque année à Faa’a. Et ces derniers mois, le cimetière a dû être aménagé en urgence pour accueillir les victimes du covid...

2500 tombes, et un cimetière  de 7  hectares à la capacité de plus en plus restreinte . Les services funéraires de Faa’a souhaitent optimiser au mieux le peu d’espace restant. Autrement dit faire de la place là ou c’est possible .

Le coût de foncier ne permet pas d’acquérir un nouveau terrain. Apres recensement, chaque tombe a pu être numérotée et identifiée. Mais pour certaines, les informations manquent, et d’autres sont abandonnées. « Nous avons pratiquement 200 espaces libres qui sont inconnus. Donc nous allons commencer à creuser. Par contre le recensement avait pour objectif de faire revenir les famille pour définir qui sont les personnes. Pour l’instant il n’y a rien donc nous allons être obligés de prendre les devants et de creuser », explique Vatea Heller, chef du service cimetière à la mairie.

Pour visualiser le cimetière dans ses moindres recoins, il est photographié à l’aide d’un drone selon plusieurs points GPS prédéfinis. 600 photos au total seront collectées pour fournir une orthophotographie, une photo d’ensemble plane extrêmement précise. « Nous avons discuté pour donner un outil, ce que l’on appelle aujourd’hui un SIG, système d’information géographique, qui nous permettra de donner à Vatea un outil où il aura une image, un numéro de tombe, et savoir qui est là, ce qu’il faut faire, etc. Toutes les données administratives qu’il faut mettre dessus, et de faire une gestion en temps réel du cimetière », détaille le géomètre topographe Jean Gérard.

Pour optimiser l’espace , 200 enfeus ont déjà été construits. Ils seront prêts pour la fin d’année. Le cimetière devrait en compter 800 à terme après des opérations d’aménagement. La gestion de l’espace des cimetières est une réalité pour de nombreuses communes. Cela permet aussi d’ouvrir le débat sur d’autres méthodes de funérailles… « On parle de crématorium mais c’est un sujet qu’il faut travailler, examiner, analyser, estime Robert Maker, adjoint au maire. Toutes les communes vont se retrouver dans la même situation. Le foncier va manquer et on ne saura pas où aller enterrer nos défunts. »

La commune ouvre des pistes comme celle de la réduction des corps dans des reliquaires. Une méthode qui permet d’augmenter ainsi la capacité d’accueil d’un caveau familial

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