CHPF : l’énième ras-le-bol du SPHPF

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Dans un communiqué, le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme concernant les conditions de travail du personnel du CHPF, la vétusté de l'hôpital, le manque de financement et le non respect des protocoles d'accord signés lors des nombreux dépôts de préavis de grève.

Publié le 22/07/2021 à 18:11 - Mise à jour le 22/07/2021 à 18:11

Dans un communiqué, le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme concernant les conditions de travail du personnel du CHPF, la vétusté de l'hôpital, le manque de financement et le non respect des protocoles d'accord signés lors des nombreux dépôts de préavis de grève.

Le personnel de l’hôpital du Taaone n’en peut plus. Dans un communiqué, le SPHPF dénonce l’ensemble des disfonctionnements auxquels les praticiens doivent faire face. Parmi les points soulignés, le manque de financement du CHPF influerait sur l’état des équipements médicaux devenus vétuste et le personnel qui serait donc moins qualifié.

Si la période covid a permis de débloquer des financements spéciaux dans l’urgence, « rien n’a été prévu pour l’après covid », dénonce le SPHPF. Le taux important d’occupation des lits de l’hôpital est aussi mis en cause, sachant qu’il dépasse les 90% hors épidémie. « Cette saturation des capacités d’hospitalisation met en péril l’offre des soins », selon le syndicat.

Autre revendication : la problématique du statut du CHPF en tant qu’établissement public et administratif, ce qui « entrave durablement le fonctionnement et la gestion de l’hôpital par sa lourdeur administrative hors d’âge ».

Enfin, c’est également le manque de reconnaissance officielle des efforts du personnel de l’hôpital qui est pointé du doigt, le non respect des protocoles d’accord signés et l’oubli total des projets de réformes statutaires.

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