Chiens errants : À Faa’a, la police municipale sensibilise la population

Publié le

Eduquer les maîtres pour tenter d’éradiquer le phénomène des chiens errants. À Faa’a, la police municipale lance une campagne de sensibilisation pour les 6 prochains mois. Entre les attaques qui font la Une des médias, ou encore les abandons réguliers de chiots, la commune espère une prise de conscience générale.

Publié le 26/02/2021 à 14:44 - Mise à jour le 26/02/2021 à 14:48

Eduquer les maîtres pour tenter d’éradiquer le phénomène des chiens errants. À Faa’a, la police municipale lance une campagne de sensibilisation pour les 6 prochains mois. Entre les attaques qui font la Une des médias, ou encore les abandons réguliers de chiots, la commune espère une prise de conscience générale.

Il n’est pas rare de les croiser sur les bords de route, seuls ou en meute. Les chiens qui divaguent font partie du décor à Tahiti.  Ils sont potentiellement un risque pour les automobilistes, mais aussi les riverains, en cas de morsures

À Faa’a, la police municipale veut limiter leur nombre. Pour y parvenir il faudra du temps et l’implication des maîtres. Les mutoi sensibilisent et rappellent leurs devoirs et leurs obligations. « On nous appelle très souvent pour cette problématique de chiens qui errent sur la route et qui vont également à l’intérieur des établissements scolaires, déplore Aldo Stergios, policier municipal responsable de la brigade canine. On a remarqué que depuis le covid il y a un nombre important, pas normal (…) On a tous les jours un carton de chiots abandonnés. D’où viennent ces cartons ? Ça peut venir d’autres communes aussi (…) J’interpelle la population : si vous prenez un chien, assumez, un chien c’est vivant, il y a des soins, une éducation à mettre en place. »

Crédit Tahiti Nui Télévision

L’objectif de la police municipale est de convaincre les propriétaires de chiens d’identifier le ou leurs animaux, de stériliser les femelles, et de les garder à l’intérieur des propriétés.

Les riverains reconnaissent les nuisances de la surpopulation canine dans les quartiers, mais les habitudes sont bien ancrées. « Ici on est dans un lotissement : les maisons c’est presque la cour. On est obligés de les laisser dehors et après la nature fait le reste », déclare en riant JP, un riverain.

L’identification et la stérilisation ont un coût. Elles sont toutefois un investissement responsable pour retrouver les maîtres et éviter des reproductions massives. La Brigade canine a entamé des discussions avec des vétérinaires pour inciter les habitants de Faa’a à franchir le pas. Pour Emmanuel, habitant de Pamatai, « ça va si la puce à mettre sur le chien est gratuite, y’a pas de souci. Mais s’il faut payer pour mettre la puce, je ne pense pas que tout le monde puisse se permettre de mettre une puce. »

Dans les foyers, on compte souvent plusieurs chiens. Des animaux pris par affection, et parfois trouvés abandonnés.  La campagne de sensibilisation  est lancée, viendra ensuite l’étape de la capture.

Crédit : Tahiti Nui Télévision

Dernières news