Charter nautique : un marché de plus de 3,5 milliards par an

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Publié le 20/07/2017 à 8:19 - Mise à jour le 20/07/2017 à 8:19

Les opérateurs sont répartis autour de six sociétés ayant une flotte de plusieurs unités : deux sont internationales et disposent d’une base technique d’accueil à Raiatea, et quatre sociétés sont implantées uniquement en Polynésie, dont une sur Raiatea et les  trois autres à Tahiti. Enfin, de plus en plus de propriétaires indépendants exercent une activité de charter, occasionnelle ou permanente, à bord de leurs propres navires.

Selon les sources et estimations, le charter nautique occasionne près d’un milliard chaque année de manière directe, et pratiquement 2,5 milliards de retombées économiques indirectes. L’activité permet de nouveaux emplois à terre mais aussi pour les équipages embarqués. Et toutes les dernières formations d’hôtesses marins lancées par le SEFI (Service de l’emploi de la formation et de l’insertion professionnelles) ont connu des taux d’intégration de 90%, de même que les skippers locaux qui obtiennent et valident leurs brevets de capitaine auprès du Centre des Métiers de la Mer de Polynésie française trouvent aisément des clients ou employeurs.

La commission présidée par la ministre du Tourisme a émis un avis favorable sur chacun des dossiers qui ont été examinés, notamment pour de nouveaux navires qui vont entrer en activité d’ici à la fin de l’année, augmentant ainsi la capacité réceptive de la destination.

Au cours des débats, Nicole Bouteau a également été sollicitée pour être aux côtés des professionnels du secteur au sujet du renouvellement du PGEM (Plan de gestion de l’espace maritime) de Moorea actuellement en cours. Les questionnements et problématiques liés aux partages et à la gestion des espaces maritimes, à la régulation des flux et des pratiques, à l’entretien et la mise en place d’infrastructures dédiés tant au charter nautique qu’à la plaisance de manière générale sont au cœur des travaux du ministère du Tourisme pour parvenir à un développement responsable de la filière dans tous les archipels.

A ce titre, l’étude lancée en 2016, sur la mise en place d’une route touristique maritime, appelée communément « la route des 36 mois », est à présent achevée. Les aspects de structuration, de maîtrise des flux, d’infrastructures y sont abordés au travers de fiches, de préconisations et d’actions concrètes destinées à accompagner les décideurs publics et les acteurs privés dans leurs politiques d’investissement et de développement.
 

Rédaction web avec communiqué

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